La société G4S ne digère pas son fiasco des JO

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La société britannique G4S a annoncé mardi avoir enregistré une provision de 50 millions de livres (environ 63 millions d’euros) en raison de sa défaillance qui avait obligé les autorités à mobiliser en urgence des soldats supplémentaires pour assurer la sécurité des JO.

G4S avait annoncé peu avant les jeux Olympiques qu’elle n’était pas en mesure de fournir la totalité des 10.400 gardes privés prévus dans son contrat.

L’Etat avait donc dû venir une première fois à la rescousse le 12 juillet en mobilisant en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires et avait encore déployé 1.200 autres soldats en urgence quelques jours avant la cérémonie d’ouverture du 27 juillet.

Le groupe, qui se revendique numéro un mondial de la sécurité et emploie plus de 657.000 personnes, a en outre annoncé la suppression de 1.100 emplois.

Ce plan de restructuration, qui lui permettra d’économiser 30 millions de livres par an, a entraîné une charge exceptionnelle de 24 millions de livres au premier semestre et lui coûtera 10 millions supplémentaires au deuxième semestre.

Sous l’effet de ces provisions, son bénéfice net a chuté à 38 millions de livres au premier semestre contre 118 millions un an plus tôt.

Le conseil d’administration doit se pencher en détail sur cette défaillance pour en déterminer les responsabilités.

Le montant de la provision liée aux JO, qui doit servir à prendre en charge le surcoût lié au déploiement des troupes supplémentaires ainsi que le paiement de pénalités, atteint le haut de la fourchette estimée par le groupe il y a deux semaines (entre 35 et 50 millions de livres).

Afin de faire oublier ce fiasco, G4S avait déjà décidé mi-août de verser 2,5 millions de livres aux forces armées.

Avec Belga

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