La fin des haricots pour les briques Lego ?

Après avoir bataillé ferme pour conserver une forme d’exclusivité sur ses briques en plastique, le danois Lego a vu son ultime recours rejeté par la Cour européenne de justice. Tout bénéfice pour le rival canadien Mega Blocks.

Lego, qui a traversé la crise avec le sourire, vient de subir un revers d’importance. Le fabricant de jouets n’a en effet pas d’exclusivité sur la vente de briques en plastique pour les jeux de construction, a confirmé mardi la Cour européenne de justice, qui a rejeté un recours du groupe danois. La CEJ a ainsi confirmé un jugement du tribunal de première instance de la Cour de novembre 2008.

Lego avait demandé en 1996 à faire enregistrer comme “marque communautaire” la brique en plastique rouge qui sert de base à ses jeux de construction, un moyen d’empêcher ses concurrents de commercialiser des produits similaires dans l’UE.

L’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI), qui gère la question des marques dans l’UE, a accédé à cette demande en octobre 1999, provoquant un recours immédiat du grand concurrent de Lego, le canadien Ritvik (devenu depuis Mega Blocks). Ce dernier avait obtenu en 2004 l’annulation de l’enregistrement de la brique rouge de Lego comme marque communautaire.

A son tour, Lego a déposé un recours contre cette décision auprès de l’OHMI, qui l’a rejeté en 2006, puis auprès du tribunal de première instance de la Cour européenne de justice, qui l’a également rejeté en novembre 2008.

Lego avait alors formé un pourvoi devant la Cour contre l’arrêt du tribunal. En 2005 déjà, la Cour suprême du Canada avait jugé infondées des poursuites contre Mega Bloks lancées par Lego, qui affirmait détenir des droits de propriété intellectuelle sur la brique en plastique.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content