La cybercriminalité, la criminalité économique la plus signalée en Belgique

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La cybercriminalité est le type de criminalité économique le plus signalé en Belgique, avec 65% des cas.

Cependant, toutes les entreprises ou organisations ne se manifestent pas nécessairement après avoir été victimes de criminalité économique: seules 45% d’entre elles reconnaissent ainsi avoir subi un ou plusieurs cas en Belgique, contre 36% dans le monde, ce qui place la Belgique au 9e rang mondial en la matière, ressort-il du rapport ‘Global Economic Crime Survey 2016’ du cabinet de consultance PwC publié jeudi. Ce dernier résultat est toutefois en baisse de 5% par rapport à 2014.

Parmi les organismes sondés en Belgique, 53% emploient plus de 1.000 personnes et 66% ont des bureaux dans plus d’un pays. Selon le rapport de PwC, la cybercriminalité est plus souvent (69%) le fait d’une personne étrangère à l’organisation ou à l’entreprise que de quelqu’un d’interne (23%). Le constat est inverse au niveau mondial (46% en interne contre 41% provenant de l’extérieur). Son impact en termes de coûts, de perte financière ou de perte d’image est en outre moins important en Belgique qu’à un niveau global. Les organisations et entreprises belges sont pourtant bien au courant des risques d’être victimes d’une telle criminalité économique. Quelque 75% d’entre elles confient que leur perception à ce propos a augmenté ces 24 derniers mois, alors que le taux moyen dans le monde est de 53%. D’ailleurs, un peu plus de la moitié (56%) des entreprises et organisations interrogées ont indiqué réaliser au moins chaque année une évaluation du risque de fraudes. Seules 21% d’entre elles disent par ailleurs avoir confiance en les autorités policières et judiciaires dans la lutte face à la criminalité économique. Ils sont en revanche 44% à ne pas être de cet avis tandis que 35% ne se prononcent pas.

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