"L'UCM est représentée au Groupe de 10 et au Conseil national du travail donc c'est un interlocuteur important", a expliqué Isabelle Meerhaeghe, secrétaire fédérale de la CSC Namur-Dinant. "C'est d'autant plus vrai que les petites et moyennes entreprises sont particulièrement touchées par la mauvaise politique en matière d'emploi". "La réunion a été constructive et nous avons senti une réelle écoute", a-t-elle ajouté. "Maintenant, il faut poursuivre notre échange pour dégager du concret." Il a notamment été question du régime de crédit-temps en fin de carrière. "Les patrons sont ouverts mais le problème est que dans les petites entreprises il est très difficile de remplacer quelqu'un qui bénéficie de ce régime par un autre collaborateur", a expliqué M. Meerhaehge. "Il faut maintenant que nous trouvions une solution." "Il en va de même pour la reconnaissance des métiers pénibles, a-t-elle ajouté. "L'UCM veut bien appuyer notre demande pour l'établissement de critères mais il faut qu'ils soient clairs et objectifs". M. Nyst s'est aussi accordé avec la délégation de la CSC pour dire que certains travailleurs avaient des salaires trop bas pour vivre décemment. Les patrons des TPE et PME affiliées à l'UCM devraient donc se positionner pour leur augmentation. Le président de la fédération patronale s'est en revanche abstenu de se prononcer quant à la demande d'une augmentation salariale de 1,5% demandée par la CSC dans le cadre de l'accord interprofessionnel. Il a également fait de même concernant le passage de l'âge légal de la pension de 67 à 65 ans, estimant qu'il n'avait pas assez de données. (Belga)
actualité
La CSC se dit satisfaite de son entretien avec l'UCM à Namur
(Belga) Entre 100 et 150 syndicalistes, selon les organisateurs, se sont rassemblés vendredi devant le siège de l'Union des Classes Moyennes (UCM) vendredi à Wierde (Namur). Une délégation de la CSC y a été reçue par le président de la fédération patronale, Pierre-Frédéric Nyst, et s'est dite satisfaite du dialogue amorcé. Cette action s'inscrivait dans le cadre de la journée nationale de protestation organisée en front commun par la FGTB, la CSC et la CGSLB.

"L'UCM est représentée au Groupe de 10 et au Conseil national du travail donc c'est un interlocuteur important", a expliqué Isabelle Meerhaeghe, secrétaire fédérale de la CSC Namur-Dinant. "C'est d'autant plus vrai que les petites et moyennes entreprises sont particulièrement touchées par la mauvaise politique en matière d'emploi". "La réunion a été constructive et nous avons senti une réelle écoute", a-t-elle ajouté. "Maintenant, il faut poursuivre notre échange pour dégager du concret." Il a notamment été question du régime de crédit-temps en fin de carrière. "Les patrons sont ouverts mais le problème est que dans les petites entreprises il est très difficile de remplacer quelqu'un qui bénéficie de ce régime par un autre collaborateur", a expliqué M. Meerhaehge. "Il faut maintenant que nous trouvions une solution." "Il en va de même pour la reconnaissance des métiers pénibles, a-t-elle ajouté. "L'UCM veut bien appuyer notre demande pour l'établissement de critères mais il faut qu'ils soient clairs et objectifs". M. Nyst s'est aussi accordé avec la délégation de la CSC pour dire que certains travailleurs avaient des salaires trop bas pour vivre décemment. Les patrons des TPE et PME affiliées à l'UCM devraient donc se positionner pour leur augmentation. Le président de la fédération patronale s'est en revanche abstenu de se prononcer quant à la demande d'une augmentation salariale de 1,5% demandée par la CSC dans le cadre de l'accord interprofessionnel. Il a également fait de même concernant le passage de l'âge légal de la pension de 67 à 65 ans, estimant qu'il n'avait pas assez de données. (Belga)