La contrefaçon, un business de luxe

© Thinkstock

La contrefaçon des marques de luxe comme Louis Vuitton, Chanel, ou encore Dior est de plus en plus haut de gamme, au point que les copies deviennent presque aussi chères que les originaux.

Les contrefacteurs ont développé de nouvelles techniques afin d’accroitre la qualité des produits contrefaits. Au point que les faux sont de plus en plus difficiles à repérer. La qualité supérieure des contrefaçons entraine également une hausse des prix sur ce marché illégal. À tel point qu’ils sont parfois proches de ceux des originaux.

Redoutant le succès de la montée de la contrefaçon haut de gamme, les marques de luxe renforcent leur image à l’aide de multiples campagnes publicitaires et forment les douaniers à reconnaitre leurs articles. Plusieurs marques ont également souhaité conclure un contrat avec des plates-formes d’e-commerce. Selon les Services Publics Fédéraux Economie et Finances, 120 sites web belges vendraient des produits contrefaits de grandes marques. Parmi ceux-ci, 79 ont été bloqués le mois dernier pour transgression de la loi tandis que 41 autres sites ont reçu un avertissement et une amende.

En 2011, le secteur de la contrefaçon a réalisé 192 milliards d’euros de chiffre d’affaires mondial, selon le SPF Finances. La contrefaçon est une des plus importantes sources de revenus du crime organisé, ce qui entraine des coûts conséquents pour l’économie du pays. D’autant plus qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne interdit désormais la saisie des produits en transit en Europe vers des marchés étrangers.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content