La Conférence internationale du Travail se penchera sur le harcèlement au travail

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Gouvernements, employeurs et syndicats des 187 États membres de l’Organisation internationale du Travail (OIT) se réunissent du 28 mai au 8 juin à Genève dans le cadre de la Conférence internationale du Travail, l’organe décisionnel le plus élevé de l’institution.

Au programme, entre autres, de cette session: la violence et les harcèlements sexuel et moral contre les femmes et les hommes dans le monde du travail.

“Les normes actuelles de l’OIT ne définissent ni la violence et le harcèlement, ni leur champ d’expression dans le monde du travail, pas plus qu’elles ne fournissent d’orientation sur la manière de traiter leurs différentes formes”, explique le syndicat chrétien CSC.

L’objectif des discussions sera de parvenir à une recommandation ou une convention en 2019. Un projet soutenu par l’Union européenne, mais pas par les gouvernements africains et asiatiques, selon la CSC. “Certains gouvernements de l’UE doivent néanmoins encore être convaincus car ils sont en faveur d’un nouvel instrument moins contraignant qui prendrait la forme d’une simple recommandation.”

Outre ce sujet, la commission des normes – dans laquelle le président de la CSC Marc Leemans représente les travailleurs – examinera l’application des conventions et recommandations de l’OIT. Lors de cette session, elle examinera le cas de 24 gouvernements qui ne respectent pas une ou plusieurs conventions qu’ils ont ratifiées et à propos desquelles des plaintes ont été déposées par des organisations d’employeurs ou de travailleurs.

Une commission spécifique étudiera aussi la réalisation d’un des objectifs stratégiques de l’OIT, à savoir celui du dialogue social et du tripartisme.

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