L’impact sur les agences de voyage belges estimé à 1,2 milliard

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Confronté à d’innombrables annulations, le secteur des agences de voyage belges craint pour sa survie. Contrairement à la précédente crise, celle de la faillite du géant Thomas Cook, les assurances ne peuvent ici rien pour elles, ni pour leurs clients, alerte lundi l’union professionnelle des agences de voyage (UPAV).

Les agences de voyages “craignent pour leur survie, sont tiraillées entre la peur d’un lendemain sans espoir et l’appel des clients pour qui elles doivent rester optimistes, garder la tête hors de l’eau afin de jongler tant bien que mal entre demandes d’annulations, reports de voyages, remboursement des fournisseurs, négociations avec les différents prestataires”, rapporte l’Union professionnelle.

“Les agences ont leurs limites et n’ont pas à endosser seules toutes les responsabilités de décisions prises pour assurer la santé de la population mondiale”, estime l’UPAV, qui rapporte que les Unions professionnelles (francophone et néerlandophone) rencontrent depuis 12 jours les ministres et gouvernements pour trouver un moyen de limiter les dégâts.

Des dégâts déjà très importants, puisque les agences et tours opérateurs de niche ont enregistré 30% de réservations en moins du 24 février au 6 mars, 57% de réservations en moins du 7 au 13, et les recommandations tant nationales que mondiales ne laissent pas présager un mieux.

Sur base des chiffres de la même période en 2019, l’impact sur le secteur (pertes de réservations, fonds non récupérables, etc.) est estimé pour l’instant par l’UPAV à 1,2 milliard d’euros.

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