Ce lundi marque le cinquième jour de grève consécutif chez Aviapartner à Brussels Airport. Un tel conflit social n'est pas une première, et s'est déjà produit chez l'autre manutentionnaire, Swissport. "Il n'y a qu'une façon de changer cette situation: amener un troisième acteur à Zaventem", déclare l'économiste Eddy Van de Voorde (UAntwerpen). "Cela peut amener un peu de sérénité sur le marché en décourageant les grèves, puisqu'il y a d'autres alternatives." La manutention à l'aéroport est liée par une licence. Celle-ci semble protéger le marché, mais en pratique les deux entreprises se concurrencent et proposent des prix tassés. La dette d'Aviapartner s'élève à 50 millions d'euros. Le spécialiste de l'aviation Luk De Wilde estime que le gouvernement pourrait être plus actif dans le dossier. Mais le ministre de la Mobilité François Bellot renvoie à la loi en vigueur selon laquelle il ne pourra y avoir de troisième manutentionnaire que lorsque l'aéroport accueillera au moins deux fois 24 millions de passagers sur un an. Le cap a été passé pour la première fois en 2017. (Belga)
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"Il faut un troisième manutentionnaire à Brussels Airport"
(Belga) Le duopole des manutentionnaires Aviapartner et Swissport à l'aéroport national doit être brisé rapidement, c'est en tout cas le conseil que donnent des économistes et spécialistes du secteur dans les colonnes du Morgen lundi. "C'est le seul moyen de sortir l'aéroport de cette spirale de grèves."
Ce lundi marque le cinquième jour de grève consécutif chez Aviapartner à Brussels Airport. Un tel conflit social n'est pas une première, et s'est déjà produit chez l'autre manutentionnaire, Swissport. "Il n'y a qu'une façon de changer cette situation: amener un troisième acteur à Zaventem", déclare l'économiste Eddy Van de Voorde (UAntwerpen). "Cela peut amener un peu de sérénité sur le marché en décourageant les grèves, puisqu'il y a d'autres alternatives." La manutention à l'aéroport est liée par une licence. Celle-ci semble protéger le marché, mais en pratique les deux entreprises se concurrencent et proposent des prix tassés. La dette d'Aviapartner s'élève à 50 millions d'euros. Le spécialiste de l'aviation Luk De Wilde estime que le gouvernement pourrait être plus actif dans le dossier. Mais le ministre de la Mobilité François Bellot renvoie à la loi en vigueur selon laquelle il ne pourra y avoir de troisième manutentionnaire que lorsque l'aéroport accueillera au moins deux fois 24 millions de passagers sur un an. Le cap a été passé pour la première fois en 2017. (Belga)