Hollande a demandé à Areva et EDF de travailler à “un rapprochement”

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Le président français François Hollande a annoncé mercredi à Madrid avoir demandé aux dirigeants d’Areva et d’EDF de travailler à un “rapprochement” des deux groupes.

“J’ai demandé aux dirigeants des deux entreprises de présenter un rapprochement qui pourrait être confirmé dans quelques mois”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. L’objectif est que “les acteurs de l’équipe de France du nucléaire puissent collaborer davantage que ça n’était le cas dans le passé et c’est un euphémisme”, a-t-il ajouté.

Le groupe public français Areva, un des géants mondiaux de l’industrie nucléaire (45.340 salariés, basés aux deux tiers en France), a annoncé mercredi un vaste plan d’économies d’un milliard d’euros à ‘l’horizon 2017, après un exercice 2014 désastreux qui s’est soldé par une perte record de près de cinq milliards.

Dans un premier temps Areva prévoit d’importantes cessions et un recentrage de ses activités, alors qu’un rapprochement capitalistique avec un autre géant public de l’énergie, Electricité de France (EDF), pourrait être envisagé.

Et le directeur général d’Areva, Philippe Knoche, a déclaré mercredi que le groupe n’excluait pas des suppressions d’emplois mais ferait “tout pour que, s’il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat”.

Ainsi le président français a appelé à engager “au plus vite” le dialogue social au sein du groupe Areva, détenu à 87% par des capitaux publics, pour éviter les licenciements.

“Le dialogue social doit être engagé au plus vite, comme le dialogue avec les élus des sites concernés” pour qu'”aucun licenciement ne puisse être prononcé”, a déclaré François Hollande.

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