Les dépôts de Feluy, Wandre et Sclessin étaient encore bloqués en matinée. En région liégeoise, la police a dû mener une dizaine d'interventions dans la nuit de mardi à mercredi, notamment parce que l'arrêté de la Ville interdisant les feux à proximité des dépôts n'était pas respecté. Le Centre de crise suit la situation de près et "agira en conséquence si la situation devait dégénérer", a ajouté le porte-parole de la Brafco, Olivier Neirynck. Si besoin, la police fédérale peut ainsi être sollicitée dans un délai très court. Le carburant est disponible et en quantité suffisante dans les dépôts mais la sécurisation des chauffeurs de camion-citerne n'est pas assurée. "Ils roulent la peur au ventre", précise le porte-parole. Concernant l'approvisionnement des stations-service, la situation s'est améliorée par rapport à mardi. "Il ne faudra pas faire 60 kilomètres pour trouver une pompe suffisamment approvisionnée", ajoute M. Neirynck. (Belga)
actualité
Gilets jaunes: le Centre de crise suit la situation "minute après minute"
(Belga) Le Centre de crise du ministère de l'Intérieur évalue "minute après minute" l'ampleur du mouvement des gilets jaunes qui touche le sud du pays depuis plusieurs jours, a indiqué mercredi un porte-parole de la Fédération des négociants en carburants (Brafco). Accompagnée de la Fédération pétrolière belge, la Brafco a eu mercredi matin une réunion "plus que constructive" avec les SPF Economie et Intérieur.
Les dépôts de Feluy, Wandre et Sclessin étaient encore bloqués en matinée. En région liégeoise, la police a dû mener une dizaine d'interventions dans la nuit de mardi à mercredi, notamment parce que l'arrêté de la Ville interdisant les feux à proximité des dépôts n'était pas respecté. Le Centre de crise suit la situation de près et "agira en conséquence si la situation devait dégénérer", a ajouté le porte-parole de la Brafco, Olivier Neirynck. Si besoin, la police fédérale peut ainsi être sollicitée dans un délai très court. Le carburant est disponible et en quantité suffisante dans les dépôts mais la sécurisation des chauffeurs de camion-citerne n'est pas assurée. "Ils roulent la peur au ventre", précise le porte-parole. Concernant l'approvisionnement des stations-service, la situation s'est améliorée par rapport à mardi. "Il ne faudra pas faire 60 kilomètres pour trouver une pompe suffisamment approvisionnée", ajoute M. Neirynck. (Belga)