Facebook contribue à “protéger la démocratie”, selon Zuckerberg

Mark Zuckerberg © Reuters

Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a une nouvelle fois détaillé les efforts du réseau social pour combattre la manipulation politique et ainsi aider à “protéger la démocratie”, une lutte qualifiée de “course aux armements” dans une tribune parue mardi sur le site du Washington Post.

Ce texte, titré “Protéger la démocratie est une course aux armements. Voici comment Facebook peut aider”, est rendu public alors que la numéro deux du groupe, Sheryl Sandberg, et le patron de Twitter, Jack Dorsey, doivent témoigner devant des parlementaires américains mercredi.

Ces derniers les interrogeront sur “les opérations d’influence étrangère et leur utilisation des plateformes des médias”, un sujet dans lequel sont empêtrés depuis deux ans les groupes de la Silicon Valley, régulièrement critiqués pour leur absence de réaction face aux campagnes de désinformation initiées depuis l’étranger.

La participation d’un dirigeant de Google ou de sa maison-mère, Alphabet, n’a pas été confirmée.

Depuis peu, Google est aussi la cible du président Donald Trump, qui accuse le moteur de recherche de truquer ses résultats au profit des médias “de gauche”.

“Des entreprises comme Facebook font face à des adversaires sophistiqués et bien financés, qui deviennent de plus en plus malins avec le temps”, écrit Mark Zuckerberg dans sa tribune.

Lutte contre la manipulation

“C’est une course aux armements et il faudra unir les forces des secteurs publics et privés américains afin de protéger la démocratie américaine des ingérences extérieures”, ajoute-t-il, reprenant une formule lancée lors de sa propre audition à Washington au printemps.

Dans son texte, et comme il le fait régulièrement désormais, il énumère aussi les mesures destinées à lutter contre la manipulation: fact-checking, chasse aux faux comptes, vérification poussée des annonceurs…

Les services américains de renseignement et des commissions d’enquête parlementaires ont affirmé que le Kremlin était derrière les tentatives de manipulation de l’opinion publique via Facebook en 2016, ce que Moscou a toujours fermement nié.

Facebook, Twitter et Google ont aussi plus récemment mis en lumière les activités de propagande de l’Iran.

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