Le gouvernement Michel veut s'assurer qu'Engie et Electrabel respectent leurs obligations quant au démantèlement nucléaire. La ministre de l'Énergie Marie Christine Marghem et la direction du géant énergétique français sont proches d'un accord après de discrètes négociations, expliquent les journaux. Engie compterait ce faisant sur un "cadre règlementaire stable". De grosses incertitudes entourent le coût final du démantèlement des centrales et de la gestion des déchets nucléaires. L'Ondraf, l'organisme chargé de la gestion des déchets radioactifs, a récemment revu à la hausse le coût d'enfouissement des déchets les plus radioactifs: il le situe désormais dans une fourchette de huit à 10,7 milliards d'euros, au lieu de 3,2 milliards précédemment. Et la facture pourrait encore s'alourdir, notamment parce que le gouvernement n'a pas encore tranché sur le retraitement ou non du combustible nucléaire. (Belga)
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Engie en passe de dicter sa loi sur les provisions nucléaires
(Belga) La ministre de l'Énergie Marie Christine Marghem et les dirigeants d'Engie sont proches d'un accord sur les provisions nucléaires, qui doivent servir à couvrir le coût du démantèlement des réacteurs et la gestion des déchets nucléaires, indiquent mardi L'Echo et De Tijd. La maison-mère d'Electrabel est prête à donner une caution sur ces provisions mais veut, en échange, être sûre qu'il n'y aura pas de coûts supplémentaires.
Le gouvernement Michel veut s'assurer qu'Engie et Electrabel respectent leurs obligations quant au démantèlement nucléaire. La ministre de l'Énergie Marie Christine Marghem et la direction du géant énergétique français sont proches d'un accord après de discrètes négociations, expliquent les journaux. Engie compterait ce faisant sur un "cadre règlementaire stable". De grosses incertitudes entourent le coût final du démantèlement des centrales et de la gestion des déchets nucléaires. L'Ondraf, l'organisme chargé de la gestion des déchets radioactifs, a récemment revu à la hausse le coût d'enfouissement des déchets les plus radioactifs: il le situe désormais dans une fourchette de huit à 10,7 milliards d'euros, au lieu de 3,2 milliards précédemment. Et la facture pourrait encore s'alourdir, notamment parce que le gouvernement n'a pas encore tranché sur le retraitement ou non du combustible nucléaire. (Belga)