COP21 : l’industrie chimique belge réclame un accord global contraignant

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Essenscia, la fédération belge de l’industrie chimique, veut un accord global contraignant à la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP 21) qui s’ouvre lundi à Paris.

Els Brouwers, Head of Energy & Climate, y défendra trois priorités: un accord global et “réaliste”, juridiquement contraignant et qui “offre suffisamment de garanties au maintien de la capacité d’innovation de l’industrie chimique en Europe et en Belgique”.

“La Conférence climat de Paris doit mener à un accord global et juridiquement contraignant avec les mêmes règles pour tous les grands pays industrialisés car seule une politique climatique équilibrée permettra à l’industrie chimique de développer les innovations durables nécessaires pour aider à résoudre la problématique climatique. Essenscia défendra cette position lors de la 21ème conférence climatique des Nations Unies (COP 21)”, annonce-t-elle.

Selon Essenscia, les entreprises belges et européennes sont aujourd’hui confrontées à la concurrence des autres régions qui ont des règles environnementales moins strictes, des prix de l’énergie plus avantageux et “où les entreprises ne doivent pas acheter des droits d’émission de CO2 ou contribuer fortement au financement des énergies renouvelables”. Elle estime que dans une économie globalisée, cette situation risque de coûter de nombreux emplois en Europe et qu’une fuite des investissements à l’étranger ne fera pas disparaître les émissions “mais les déplacera vers d’autres régions du monde aux méthodes de production moins respectueuses de l’environnement”.

“Une politique climatique équilibrée et tournée vers l’innovation devrait permettre à l’industrie belge et européenne de jouer un rôle moteur pour relever le défi climatique et effectuer la transition vers une économie bas carbone et circulaire”, souligne Essenscia qui estime que “la politique climatique européenne actuelle est une des plus ambitieuses au monde”.

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