Le climat des affaires est moins favorable en Belgique en comparaison avec le reste du monde, selon un classement annuel en la matière réalisé par la Banque Mondiale. La Belgique passe de la 22ème à la 25ème place.
Dans son rapport “Doing Business 2011” publié jeudi, la Banque mondiale constate avec satisfaction que de nombreux gouvernements, dans le contexte de la crise économique, ont pris des mesures pour stimuler la création et la gestion d’entreprise.
Entre juin 2009 et mai 2010, les gouvernements de 117 économies ont mis en oeuvre 216 réformes réglementaires visant à faciliter la création et l’exploitation d’entreprises, à renforcer la transparence et les droits de propriété, et à améliorer l’efficacité des procédures de résolution de différends commerciaux et de faillite, constate la Banque mondiale.
Si, dans l’ensemble, c’est dans les pays à revenu élevé de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qu’il est le plus facile de faire des affaires, les économies en développement sont de plus en plus actives. Au cours de l’année dernière, 66% des réformes de la réglementation des affaires y ont eu lieu, contre 34% six ans auparavant.
Pour la cinquième année consécutive, Singapour arrive en tête du classement global basé sur la facilité de faire des affaires, devant Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis.
La Belgique, avec sa 25ème place, se classe juste devant la France et devant les Pays-Bas (30èmes). Le rapport “Doing Business” analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie.
Trends.be avec Belga
