Chaque semaine, 1,5 librairie ferme ses portes en Belgique

© BELGAIMAGE

Les librairies sont en mauvaise posture puisque chaque semaine 1,5 commerce de ce type fermait en Belgique en 2016, selon le Syndicat neutre pour indépendants (SNI). Entre 2011 et 2016, le nombre de libraires dans notre pays a diminué de 17,8%.

Fin 2011, 3.950 libraires étaient encore actifs dans notre pays, ce nombre a diminué jusque 3.248 en cinq années de temps. “Peu d’autres activités commerciales ont tant été touchées ces dernières années”, affirme Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Pour survivre, le SNI conseille aux libraires d’évoluer et d’élargir leur gamme de produits et services.

Pour le SNI, les libraires ont trois sources de revenus importantes qui comptent chacune pour près d’un tiers de leurs revenus: les journaux et magazines, les produits de loterie et le tabac. Des segments attaqués de toutes parts ces dernières années, selon le SNI.

“Vu que la plupart des éditeurs de journaux et de magazines incitent leurs lecteurs par le biais de promotions et ‘incentives’ à prendre un abonnement, les libraires voient non seulement leurs tournées régresser mais aussi les ventes en magasin. De plus, les journaux se lisent de plus en plus souvent sous forme digitale au moyen d’un smartphone ou d’une tablette”, explique l’organisation d’indépendants.

Par ailleurs, les diverses mesures anti-tabac ont réduit les marges bénéficiaires des libraires. Enfin, de plus en plus de gens achètent des produits de loterie en ligne plutôt qu’en librairie. “Nous conseillons aux libraires d’évoluer et d’élargir leurs gamme de produits et services. Vu que l’achat de produits par l’intermédiaire de web shops est en vogue, il est conseillé de fonctionner comme point d’enlèvement. De plus, la gamme de produits peut être élargie de jouets, livres, cartes de voeux et papeterie. Une offre plus vaste attirera sans aucun doute plus de clients”, souligne encore la présidente du SNI.

Partner Content