Ces entreprises qui font Seed Factory
“On a l’impression d’avoir fait le tour du Web…” Blasés, les cofondateurs de 1MD, Georges Petkidis et Fabian Aerts ? Les deux hommes se définissent plutôt comme des “artistes avant tout” préférant aller chercher la créativité là où elle se trouve. Et sur la Toile, il n’y aurait “plus vraiment d’innovation”. Cela n’empêche pas ce “bureau créatif” de continuer à élaborer des sites web. Mais de plus en plus, il se dirige vers d’autres supports. Le mobile, l’ Apple Watch, les casques à réalité virtuelle…
“Nous acceptons des projets très différents, car nous nous lassons très vite”, sourient les deux hommes. 1MD emploie aujourd’hui huit personnes, une taille qui leur convient. “On n’a pas envie de développement, on aime garder un esprit d’équipe.” Pour la petite histoire, le nom de la firme (en version longue “One million dollar”) correspond au chiffre d’affaires que les cofondateurs espéraient atteindre après quelques mois de fonctionnement. Défi relevé !
Alors, on mange ?!
Vingt-sept-mille. Tel est, à la grosse louche, le nombre de restaurants établis sur le territoire, selon des chiffres datant de 2012 avancés par le Moniteur belge. Celui qui cherche une bonne table a donc l’embarras du choix. Aiguiller les gastronomes dans leur sélection : tel est l’objectif que s’est assigné LaFourchette, un site initialement créé en France il y a une dizaine d’années, dont la version belge est en ligne depuis novembre dernier.
“Nous sommes un guide d’aide à la recherche de restaurants pour Monsieur et Madame Tout-le-Monde, résume Quentin Walravens (photo), managing director. Le principe, c’est que celui qui veut réserver un italien lundi prochain à 21 heures pour huit personnes trouvera sur notre plateforme les établissements disponibles. Nous sommes également une source d’inspiration pour ceux qui souhaitent tester un nouvel endroit.”
Où trouver la salade fraîchement déterrée le matin qui finira dans votre assiette à midi ? A la Ruche qui dit oui ! pardi. Il paraît que les produits qui s’y vendent pourraient difficilement être plus frais. Pas seulement des légumes ou des fruits, mais aussi des yaourts, de la viande, du lait, de la farine, du pain… Pour autant que ces denrées soient concoctées par des producteurs locaux.
Tel est le principe de cette initiative qui a germé dans la tête de trois entrepreneurs français en 2010 et qui, 732 points de distribution lancés dans l’Hexagone plus tard, a fini par faire des émules en Belgique (41 “marchés” à l’heure actuelle). Celui d’Auderghem fut le deuxième chez nous. Depuis un an et demi, chaque samedi en fin de matinée, 130 familles en moyenne viennent chercher leur panier dans la cour de Seed Factory, où Mohamed Ahripou (ici aux côtés d’Edouard Cambier) a choisi d’implanter sa Ruche.
La société bruxelloise en est persuadée : un dessin vaut souvent mieux qu’un long discours. Cartoonbase a donc fait le pari de la vulgarisation par le coup de crayon. L’agence a ainsi décroché un contrat avec Solar Impulse. L’artiste Martin Saive suit les péripéties autour du monde de l’avion solaire et est chargé de réaliser des dessins qui relatent les aventures de l’équipe, le parcours, les conditions de vol… Pour que le grand public puisse mieux appréhender cette épopée pas comme les autres.
Cartoonbase c’est aussi une trentaine d’autres artistes, qui aident des banques, des services publics, des grandes marques, de petits commerces indépendants, etc. à réaliser une mascotte, animer un événement, caricaturer, élaborer une vidéo animée ou encore pratiquer la facilitation graphique.
Une manne potentielle de 370 millions de clients : quelle entreprise n’en rêverait pas ? Ce n’est pourtant pas un mirage. Elle est là, accessible… Pourvu d’être inscrit sur LinkedIn et de s’être acquitté d’un abonnement mensuel de 50 euros environ. C’est ce que propose Sales Navigator, le nouvel outil lancé par le réseau social préféré des professionnels.
Une méthode encore méconnue. Face à ce constat, le gérant de Seed Factory Edouard Cambier s’est dit qu’il y avait une opportunité à saisir. Il en a discuté avec l’une des entreprises hébergées dans le bâtiment bruxellois, Frimgle, créée par Stefan Ifrim (photo). Celui-ci a alors, avec Edouard Cambier, décidé de s’engouffrer dans ce créneau, en confiant à une jeune recrue, Nicolas Bekaert, le soin d’organiser des formations à destinations des entreprises, confirmées ou débutantes.
Vous l’avez enfin trouvé ! Ce vêtement/livre/appareil/meuble/etc. (biffez les mentions inutiles) que vous cherchiez depuis des lustres dans les magasins, en vain. Jusqu’à ce que vous le dégottiez sur une boutique en ligne. Mais au moment de payer, déception : le site n’accepte que les cartes de crédit. Et vous n’en possédez pas. Bye-bye, achat tant désiré…
“Les sites savent généralement combien de visiteurs n’ont pas été jusqu’à la transaction. Nous, ce qu’on veut déterminer, c’est pourquoi”, explique Paul Lits (photo), directeur commercial de HiPay pour le Benelux, qui propose d’analyser toutes les informations relatives au paiement pour réduire au final le taux d’abandon du panier et améliorer le parcours d’achat de l’internaute. Elle offre aussi des outils de gestion globale, de déploiement sur les supports mobiles, de lutte contre la fraude, de développement d’activité à l’étranger… “Tout pour que le paiement devienne “frictionless””, conclut Paul Lits.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici