Brussels Airport peut augmenter ses tarifs

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Le secrétaire d’Etat à la Mobilité a infligé un sérieux camouflet au régulateur de Brussels Airport. L’aéroport voulait fortement augmenter ses tarifs, ce que refusait son autorité de régulation. Etienne Schouppe a donné raison au premier.

Etienne Schouppe, secrétaire d’Etat (CD&V) à la Mobilité, a bridé l’influence du régulateur de l’aéroport national, écrit mardi De Tijd sur base de deux arrêtés royaux concernant la politique des tarifs de Brussels Airport et publiés la semaine dernière au Moniteur belge.

Désormais, le Service de régulation du transport ferroviaire et de l’exploitation de l’aéroport de Bruxelles-National ne pourra plus intervenir dans cette politique des tarifs qu’après une plainte déposée soit par un utilisateur, soit une compagnie aérienne.

De surcroît, les compagnies aériennes devront être au moins deux à déposer plainte et représenter au moins un quart du trafic à l’aéroport. Le ministre compétent ou le secrétaire d’Etat pourront de toute façon encore intervenir après coup.

Jusqu’à présent, l’aéroport devait d’abord présenter ses tarifs au régulateur, ce qu’il a encore fait à la fin de l’année dernière. Le régulateur n’a pas accepté la proposition faite par l’aéroport pour la période 2011-2016 et suggéré une diminution de prix au lieu d’une forte augmentation. Selon lui, certains coûts comptabilisés par l’exploitant de l’aéroport étaient en effet trop élevés.

Face à cette décision, Brussels Airport s’était tourné vers Etienne Schouppe, qui a finalement autorisé les exploitants à augmenter les taxes pour la période en question malgré l’avis du régulateur.

Trends.be, avec Belga

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