Brink’s : les syndicats dénoncent le “chantage” de Loomis

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Loomis, candidat à la reprise du transporteur de fonds Brink’s Belgium, exige que les travailleurs acceptent “le minimum absolu” en vigueur dans le secteur. Les syndicats dénoncent une “politique de chantage” mais signeront le protocole.

Le groupe suédois Loomis, candidat à la reprise du transporteur de fonds Brink’s Belgium, exige que les travailleurs acceptent “le minimum absolu” en vigueur dans le secteur. Les syndicats, par la bouche de Marc Geerinck (CSC), parlent d’une “politique de chantage” mais se voient obligés de signer le protocole pour ne pas mettre en péril le redémarrage des activités, a-t-on appris lundi soir.

Les syndicats ont présenté mardi matin, au personnel, les propositions de Loomis, qui a fait une offre conjointe avec l’homme d’affaires Ramy Baron pour la reprise de Brink’s Belgium.

“Loomis n’acceptera le redémarrage que si les syndicats signent le protocole sans condition”, selon Marc Geerinck. La plupart des travailleurs devront passer au statut d’ouvriers et recevront “le minimum absolu” d’application dans le secteur : “Toutes les conventions d’entreprise valables chez Brink’s Belgium expireront fin janvier”, selon le syndicaliste.

Après la reprise, Loomis a promis un management belge (avec Ramy Baron) pour Brink’s. C’est alors seulement qu’on pourra discuter de certaines améliorations concernant les conditions salariales et de travail.

A l’issue des assemblées du personnel, les travailleurs pourront choisir individuellement s’ils sont d’accord ou non avec ces conditions. Les syndicats signeront de toute manière mardi le protocole. Dans le cas contraire, aucun redémarrage de l’activité ne serait possible et l’argent promis par Brink’s International, dont notamment les primes de départ, ne serait pas libéré, a expliqué Marc Geerinck. Sans reprise, seul le fonds de fermeture des entreprises interviendrait.

Le futur transporteur de fonds préservera l’emploi de 315 des 398 travailleurs de Brink’s Belgium, la plupart en tant qu’ouvriers.

Trends.be, avec Belga

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