Brink’s : “Les charognards attendent de dépecer l’entreprise !”

© Belga

Cobelguard, G4S et Bpost devraient se partager la plupart des actifs mobiliers et immobiliers de Brink’s. “Cela nous donne l’impression que des charognards sont en train d’attendre avant de dépecer l’entreprise”, selon le Setca.

Manu Morais, secrétaire général du Setca-Centre, a (amèrement) commenté mercredi soir les propositions de reprise de la société Brink’s, à savoir les candidatures de Cobelguard, G4S et Bpost : “Cela nous donne l’impression que des charognards sont en train d’attendre avant de dépecer l’entreprise morceau par morceau.”

Pour ce qui concerne l’offre du groupe GS4, “nous n’en sommes nulle part, a-t-il ajouté. Nous sentons l’entreprise en passe d’être vendue pièce par pièce. Si nous nous en tenons à la règle, en cas de reprise, le candidat devrait réengager 80 % du personnel de la Brink’s. Il faut que, dans tous les cas, le tribunal de commerce pose sa décision sur les issues possibles.”

Il reste, rappelle le secrétaire général du Setca-Centre, “quelque 7,5 millions d’euros d’actifs chez Brink’s pour payer les créances dues au personnel. Nous n’avons pour l’heure aucune garantie à ce sujet. Nous y sommes donc des plus attentifs.”

Brink’s : trois repreneurs pour les actifs mobiliers et immobiliers

La société de gardiennage Cobelguard, le groupe G4S et Bpost vont se partager la plupart des actifs mobiliers et immobiliers de Brink’s, annonçait L’Echo plus tôt dans la journée de mercredi. Trois immeubles de Brink’s sont toujours à vendre à Strépy, Hasselt et Laeken.

Cobelguard reprendra un immeuble à Gand ainsi que tout le matériel lié à son exploitation, tel que fourgons, valises intelligentes et armes. G4S reprend une partie conséquente de la flotte de Brink’s ainsi qu’une série d’armes. Bpost a fait une offre en vue de reprendre la machine destinée à assurer le bon déroulement des pensions, selon L’Echo.

“Ces offres ont été jugées comme étant les plus intéressantes pour la masse des créanciers”, a assuré la curatrice Ysabelle Ensch à L’Echo.

Une autre offre d’un groupe d’investisseurs a été rejetée. Elle était la seule à comporter un volet social qui aurait permis, dans un premier temps, à 35 travailleurs de retrouver un emploi. Le montant proposé par ces investisseurs semblait trop faible.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content