Brexit: des outils pour préparer les entreprises belges à un échec des négociations

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Des outils seront mis en septembre à disposition des entreprises belges afin qu’elles se préparent à la possibilité d’un échec des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a annoncé mercredi le ministre fédéral de l’Emploi Kris Peeters, à l’issue d’une rencontre à Bruxelles avec Michel Barnier, le négociateur en chef de la Commission européenne pour le Brexit.

“Nous devons continuer à rechercher un accord global avec le Royaume-Uni pour organiser notre collaboration post-Brexit. Mais dans le même temps, il faut nous préparer aussi à un scénario d’échec” des négociations, a commenté M. Peeters, confirmant une mise en garde lancée par les Vingt-sept au sommet européen de juin. Les scénarios d’un Brexit dur ou d’un “no-deal” auraient des conséquences négatives pour les économies des deux parties.

C’est la raison pour laquelle l’équipe de crise (“task force Brexit”) mise en place il y a deux ans sous l’égide du spécialiste du monde des affaires Paul Buysse proposera en septembre plusieurs outils d’aide aux entreprises. Le premier consiste en une analyse d’impact: chaque société pourra répondre en ligne à une série questions, sur base de quoi elle recevra une évaluation sur mesure des conséquences potentielles du Brexit sur ses activités.

L’administration (SPF Économie) ouvrira aussi un site internet pour centraliser les informations pertinentes pour les entreprises. Une campagne de communication sera également menée dans les communes, les fédérations professionnelles et les PME, avec mise à disposition d’un kit de communication.

M. Barnier, quant à lui, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes. Il doit rencontrer cette semaine encore, et pour la première fois, le nouveau secrétaire britannique au Brexit, Dominic Raab.

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