Boeing et GE signent trois accords industriels avec des institutions belges

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Le groupe américain Boeing a signé dimanche deux protocoles d’accord avec des institutions belges, sans lien apparent avec le remplacement prévu des avions de combat F-16 de l’armée belge, alors que le groupe General Electric (GE) s’associait avec Esterline, l’ex-division Defense & Aerospace” de l’entreprise courtraisienne Barco.

La cérémonie de signature s’est déroulée en marge du meeting aérien de l’aéroclub Sanicole à Hechtel (Limbourg), où les cinq candidats à la succession des F-16 étaient représentés, a constaté l’agence Belga.

Deux de ces trois accords-cadres (“Memorandum of Understanding”, MoU) unissent l’avionneur américain Boeing à l’université catholique de Louvain (KUL) et la chambre des ingénieurs flamands (“Vlaamse Ingenieurskamer”, VIK).

Le troisième, signé entre General Electric (GE) et Esterline, vise à “explorer des zones d’intérêt mutuel en matière d’avionique” (électronique embarquée à bord d’avions), a expliqué le “patron” de GE Benelux, Roland Teixeira de Mattos, à Belga.

Ces accords se veulent distincts de la compétition, d’un montant de quatre à cinq milliards d’euros, qui s’annonce pour le remplacement, au cours de la prochaine décennie, de la flotte de chasseurs-bombardiers F-16 de l’armée belge, qui attise la convoitise de cinq groupes industriels: les américains Lockheed Martin, avec son F-35 Lightning II, Boeing, fabricant du F/A-18E/F Super Hornet, ainsi que le français Dassault Aviation, qui propose son Rafale F3R, le suédois Saab avec son JAS-39E/F Gripen et le consortium Eurofighter Typhoon, constructeur du chasseur éponyme.

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