Bénéfice net en hausse chez EasyJet

Carolyn McCall, CEO d'EasyJet. © Reuters

La compagnie aérienne à bas coûts EasyJet a annoncé mardi une progression de 13% de son bénéfice net pendant son exercice comptable 2013-2014, grâce à un revenu par passager en hausse et à des économies d’échelle réalisées grâce à l’utilisation intensive de l’Airbus A320.

Entre le 1er octobre 2013 et le 30 septembre 2014, la compagnie britannique a dégagé un bénéfice net de 450 millions de livres (564 millions d’euros au taux de change actuel). EasyJet a expliqué dans un communiqué avoir augmenté de 1,2% son revenu par siège, grâce à “des initiatives dans les domaines numérique et de la gestion”.

Son coût par siège a diminué dans la même proportion, grâce à diverses mesures d’économie. Le groupe a expliqué aussi avoir pu maîtriser ses coûts “grâce aux économies d’échelle réalisées via la proportion croissante d’A320 dans la flotte”. Au 30 septembre, sa flotte, exclusivement composée d’Airbus, était constituée à plus des deux-tiers d’A319 et à un tiers d’A320.

La totalité des nouveaux appareils dont elle attend livraison sont de la famille A320. La compagnie a passé ainsi en juin 2013 une commande géante portant sur 135 moyen-courriers A320, dont 100 A320neo, appareils dotés de nouveaux moteurs plus performants. Elle a annoncé en outre, le 18 septembre dernier, la conversion en commandes fermes d’options posées sur 27 Airbus A320.

Pendant l’exercice écoulé, EasyJet a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de près de 22%, à 581 millions de livres (728 millions d’euros). Son chiffre d’affaires a grimpé de 6%, à 4,527 milliards de livres (5,670 milliards d’euros).

Comme prévu, la compagnie a accordé pour l’exercice écoulé un dividende à ses actionnaires équivalent à 40% de son bénéfice après impôt (contre un tiers auparavant). Ce dividende s’est élevé à 45,4 pence (+35% sur un an).

Pour l’exercice en cours 2014-2015, EasyJet a prévenu que son coût par siège (hors effet de change et fluctuation des prix du pétrole) allait augmenter d’environ 2%, à cause de dépenses de personnel liées à l’ouverture de nouvelles bases, à des charges d’aéroport en hausse en Allemagne et en Italie et à une hausse des coûts de navigation.

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