Belgacom: “Nous ne sommes pas à notre place dans cette liste”

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Belgacom estime qu’elle n’est pas à sa place dans la liste des entreprises internationales qui pratiquent l’évasion fiscale via des accords secrets avec le fisc luxembourgeois.

La société a simplement des activités télécom au Grand-duché, a affirmé jeudi Jan Margot, le porte-parole de l’entreprise sur Radio 1. Belgacom souligne par ailleurs qu’elle paye des impôts conséquents en Belgique. Au total, l’entreprise aurait rapporté “plus d’un demi-milliard” au Trésor de l’Etat, indique M. Margot. Ce montant se composerait de 170 millions d’euros de taxes et d’impôts sur ses activités en Belgique et de 260 millions de dividendes perçus par l’Etat, en vertu de son statut d’actionnaire.

L’accord conclu avec le fisc luxembourgeois n’est pas punissable. Par ailleurs, Belgacom a des activités au Luxembourg, via sa filiale Tele2 Tango qui compte une centaine de travailleurs. “C’est donc logique que nous soyons soumis aux impôts au Luxembourg”, explique le porte-parole.

Le bureau d’audit PwC souligne, pour sa part, dans le quotidien De Tijd que les accords conclus avec l’administration fiscale luxembourgeoise, rapportés par le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), n’ont “rien d’illégal et ne sont pas contraires à l’éthique”.

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