BEES Coop: un supermarché différent pour “reprendre le contrôle sur ce que nous consommons”

© Capture d'écran YouTube

Un supermarché coopératif ouvrira ses portes en septembre prochain à Schaerbeek. Un projet innovant à but non lucratif où les clients seront également propriétaires et travailleurs, afin de “reprendre le contrôle sur ce que nous consommons”. BEES Coop a lancé cette semaine un appel au financement coopératif sur la plateforme KissKissBankBank afin de finaliser l’initiative.

Le concept existe à New York depuis plus de quarante ans, et verra le jour d’ici quelques mois à Paris. Le principe est simple: proposer des produits sains, respectueux de l’humain et de l’environnement à un prix abordable. Concrètement, les produits seront souvent biologiques, le plus possible de proximité, conditionnés de la manière la plus écologique possible ou disponibles en vrac.

“Notre démarche est de reprendre le contrôle de ce que nous consommons”, indique le groupe riche de 80 membres actifs. “Nous ne voulons pas interdire les aliments qui n’auraient pas un label bio ou qui ne seraient pas produits localement. Mais le consommateur doit avoir une information claire sur ce qu’il achète.”

Pour maintenir des prix attractifs, tout en garantissant une rétribution juste aux producteurs, les clients s’engageront à acheter un part de la coopérative et à travailler trois heures par mois dans le magasin. Que ce soit aux commandes, à la gestion des livraisons ou encore à la caisse, toutes les tâches seront donc effectués bénévolement. Les bénéfices dégagés seront alors réinvestis dans le projet afin de le faire évoluer.

Crowdfunding

BEES Coop Supermarket, qui est en gestation depuis à peu près un an, ne veut pas devenir un “endroit branché”, mais bien un lieu de rencontres. On y organisera des cours et des ateliers de cuisine et de sensibilisation à l’alimentation durable, des partenariats avec des associations locales seront mis en place, de même que des services aux membres tels que la mise à disposition d’une wasserette, etc.

Le projet a déjà récolté de nombreux soutiens, dont celui de la ministre bruxelloise de l’Energie et de l’Environnement, Céline Frémault, de Bruxelles-Environnement et d’Innoviris. L’ancien rapporteur spécial de l’Onu sur le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter, a lui aussi été séduit par le projet qui, selon lui, “ouvre une piste pour l’avenir”.

Lancé mardi, le crowdfunding, qui servira principalement à financer les travaux du local, a déjà atteint 10% de sa cible de 18.000 euros.

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