Le géant mondial de l’e-commerce n’en finit pas de grimper en Bourse. Son cours a pris presque 50 % en un an et atteint désormais son maximum à plus de 890 dollars, portant ainsi sa valorisation boursière à 425 milliards de dollars.
Même si les ventes de fin 2016 ont été moins bonnes qu’espéré, son bénéfice net sur l’année passée a quadruplé et a atteint 2,4 milliards de dollars. Par ailleurs, sa brillante diversification dans le cloud avec Amazon Web Services continue de séduire les investisseurs. Si bien que des analystes de Barclays font le pari qu’Amazon atteindra la valorisation exceptionnelle de 1.000 milliards de dollars (1.000 milliards) avant tout autre géant de la tech. Etonnant puisque la firme n’est pas encore à la moitié de cette prédiction et qu’Apple vaut déjà plus de 750 milliards de dollars. Pour justifier leur prédiction, les analystes de Barclays font le pari qu’Amazon atteindra dans 10 ans un chiffre d’affaires de 518 milliards de dollars dans le retail (contre 144 prévus en 2017) et de 76 milliards de dollars dans le cloud (pour 16 milliards cette année), un domaine où Amazon n’aurait encore pénétré que 1 à 2 % du marché.
Pour parvenir à ces revenus, Amazon devra, selon Barclays, parvenir à 450 millions de membres Premium (qui paient un abonnement pour bénéficier de certains services) alors qu’aujourd’hui ils ne seraient pas encore 100 millions. La note de Barclays voit également Amazon proposer des services payants de télévision, des versions plus poussées de sa borne Echo et de son intelligence Alexa et étendre sensiblement sa flotte d’avions (photo) et son infrastructure logistique. D’aucuns se montrent sceptiques face à des prédictions si lointaines, même si le groupe Amazon continue, pour le moment, d’augmenter avec un certain succès son emprise sur l’e-commerce et sur les services cloud. En tout cas, les investisseurs ont plutôt apprécié les prévisions puisque le cours de l’action a pris 15 dollars depuis les déclarations de Barclays.
