Albert Frère : l'”affaire Quick” rebondit au Sénat français

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Le sénateur socialiste Martial Bourquin indique jeudi avoir interrogé récemment le gouvernement français sur l'”action judiciaire” menée en Belgique concernant l’achat de Quick en 2006 par une filiale de la Caisse des dépôts et consignations.

“Des soupçons de faux et usage de faux, faux bilans et infractions au code des sociétés pèseraient lourdement sur cette transaction”, assène le sénateur socialiste Martial Bourquin dans une question écrite à Christine Lagarde, ministre française de l’Economie.

Cette filiale, la Caisse des dépôts et consignations Capital Investissement (CDCCI), rebaptisée Quallium Investissement, a acquis la société de restauration rapide belge “pour un montant de 800 millions d’euros” : “Cet investissement a de quoi surprendre alors que la Caisse des dépôts et consignations aurait dû être beaucoup plus utile aux côtés de PME à fort potentiel de croissance, s’étonne le sénateur. Or, des documents officiels datant de 2004 sembleraient établir que l’entreprise aurait pu être surévaluée de 150 millions d’euros par rapport à sa valeur d’achat par la CDCCI.”

Martial Bourquin souligne que “la Caisse des dépôts et consignations envisage aujourd’hui de vendre Quick, opération qui pourrait être effective en septembre 2010”. Pour lui, “un tel projet de cession ne peut décemment s’effectuer dans un tel climat de suspicion”.

Il demande donc à la ministre des précisions sur cet achat, si une enquête a été diligentée par ses services, et les conditions financières prévues pour la cession de Quick.

Trends.be, avec Belga

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