La plateforme de location de logements courte durée entre particuliers Airbnb va reverser 13,5 millions d’euros de taxe de séjour qu’elle a collectés en 2017 en France, soit près de deux fois plus qu’en 2016, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué.
Pour l’année passée, les trois principales villes bénéficiaires de la collecte automatisée de la taxe de séjour sont Paris (6,9 millions d’euros), Nice (860.000 euros) et Marseille (790.000 euros).
Plus de 550.000 euros ont par ailleurs été versés aux stations de ski françaises des Alpes, précise Airbnb.
La plateforme est dans le collimateur de nombreuses agglomérations à travers le monde, et est souvent pointée du doigt par l’industrie du tourisme qui estime que le succès de ces sites de location en ligne, non soumis aux mêmes contraintes légales et fiscales, constitue un manque à gagner.
En France, Airbnb va généraliser la collecte automatique de la taxe de séjour à 15.000 communes (sur plus de 36.000 au total) “au printemps 2018”. Elle avait commencé en 2015 à Paris et Chamonix, avant de s’étendre à 19 grandes villes en 2016, puis 50 en 2017. En 2016, Airbnb avait reversé 7,3 millions d’euros à ce titre.
L’Assemblée nationale française a récemment alourdi la taxe de séjour, en permettant aux collectivités de fixer cette taxe entre 1% et 5% du prix hors taxe de la nuitée par personne.
