Accord entre partenaires sociaux sur la réouverture des commerces non-alimentaires
Les interlocuteurs sociaux du commerce ont signé une déclaration commune fixant les conditions pour un redémarrage en toute sécurité des magasins non-alimentaires le 11 mai, indiquent-ils jeudi. Il est demandé aux entreprises d’appliquer strictement les mesures imposées par le gouvernement pour la réouverture de leurs magasins (respect des distances de sécurité, nombre de clients limités, marquage au sol, etc.).
Les syndicats CGSLB/ACLVB, CNE/ACV Puls et Setca/BBTK, d’une part, et la fédération du commerce Comeos et les organisations de classes moyennes UCM et Unizo, d’autre part, ont approuvé conjointement le guide de recommandations élaboré par le Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail en vue de la sortie progressive du confinement.
Les partenaires sociaux se sont également mis d’accord sur un plan (Phoenix) qui décrit les mesures à prendre et qui fera l’objet d’une évaluation constante par les interlocuteurs sociaux. Le document contient des lignes directrices qui doivent être suivies avant la réouverture et sans lesquelles celle-ci ne peut avoir lieu. Il en inclut d’autres pour les zones accessibles uniquement au personnel et celles qui le sont aux clients. Le texte comprend également des idées supplémentaires en fonction du type de magasin (produits pour bébés, librairies et magasins d’électricité, de mode, de beauté, d’intérieur, de cuisine, de sport ou de jouets).
Les interlocuteurs sociaux demandent que les entreprises appliquent strictement les mesures imposées par le gouvernement pour la réouverture de leurs magasins et mettent en oeuvre les idées supplémentaires là où ces mesures seraient adéquates.
La concertation sociale, qui doit avoir lieu le plus tôt possible et avant la réouverture, joue un rôle crucial dans la reprise à venir, insistent les différentes organisations.
Celles-ci demandent en outre aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire dans les rues commerçantes. Elles demandent également aux centres commerciaux, en collaboration avec les enseignes, de prendre les mesures nécessaires et appellent les clients à respecter scrupuleusement la distanciation sociale et à éviter des groupements afin de limiter la propagation du virus.
Selon Comeos, le commerce non-alimentaire perd chaque jour quelque 139 millions d’euros depuis l’entrée en vigueur, mi-mars, des mesures de confinement et de sécurité liées à la pandémie de coronavirus.