À quoi ressemble le nouveau “datacenter” de NRB ?

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Joint-venture entre NRB et Etix Everywhere, le nouveau centre de stockage de données de Villers-le-Bouillet est équipé des toutes dernières technologies, notamment en matière de sécurité.

C’est au coeur du parc d’activités économiques de Villers-le-Bouillet qu’a été inauguré par le ministre wallon de l’Economie, Pierre-Yves Jeholet, le nouveau datacenter du groupe NRB, baptisé BelgiumDC. Ce centre de stockage de données totalement autonome complète les trois centres de NRB à Herstal, situés à 25 km à vol d’oiseau, auxquels il est relié par fibre optique. Pour la réalisation de ce datacenter, le groupe belge s’est associé à la société luxembourgeoise Etix Everywhere, spécialisée dans la construction et le déploiement de centres de données clé sur porte. Cette dernière a développé un réseau international de datacenters de proximité. Partagé entre les deux partenaires, l’investissement de l’ordre de 4,2 millions d’euros s’inscrit dans le développement du cloud auquel NRB entend participer. ” La digitalisation constitue une vraie demande de la part de nos clients, intervient Pascal Laffineur, CEO de NRB, même si certains sont encore un peu frileux en la matière. Notre infrastructure et notre plateforme de cloud forment la base technologique, le moteur, de notre nouveau rôle de facilitateur de la transformation numérique de nos clients. ”

Agnostique et ultra sécurisé

Le premier module de BelgiumDC couvre une superficie de 300 m2 et est déjà occupé à près de 70 %. Deux autres modules peuvent être déployés en quelques mois et accueillir les données des clients de NRB. Ses centres de stockage de données hébergent des systèmes, applications et données des collectivités locales, régionales et fédérales ainsi que des entreprises actives dans des secteurs tels que les services financiers, l’énergie, les services publics, l’industrie et les soins de santé. Avec ce nouveau datacenter, NRB renforce ses capacités de cloud privé en tant que pilier de sa stratégie de cloud hybride. ” Nous nous sommes associés à IBM pour fournir à nos clients une plateforme qui agit comme un courtier en services cloud et les conseille sur la meilleure façon de gérer et de traiter leurs données, que ce soit sur place dans le cloud privé de NRB ou dans les clouds publics, ou encore en combinaison avec ces derniers. La plateforme est totalement agnostique technologiquement : elle peut donner accès au cloud d’Amazon, d’IBM, de Microsoft Azure et bientôt de Google et d’autres fournisseurs “, ajouter Pascal Laffineur.

Si le datacenter intègre les dernières avancées technologiques, notamment en ce qui concerne la réduction de l’espace nécessaire pour le stockage de données, il est également à la pointe en matière de sécurité avec une palette de systèmes de contrôle d’accès qui donnent au site un petit air de Fort Knox (reconnaissance intelligente des véhicules, code QR ou badge, code PIN, mot de passe, etc.) ainsi qu’un pesage de chaque visiteur dans un sas à l’entrée et à la sortie afin de vérifier qu’il n’emporte rien. Il répond également aux deux principales menaces qui guettent tout datacenter : le feu et la rupture de l’approvisionnement énergétique. Le centre est ainsi protégé par de doubles murs en béton armé et pourvu d’un système d’extinction d’incendie à gaz inerte. En outre, il dispose de groupes électrogènes qui permettent au site de pouvoir être en permanence fourni en énergie. Il est également surveillé à distance par les centres de contrôle de NRB à Herstal et Etix au Luxembourg.

Croissance stratégique

L’investissement dans BelgiumDC et la collaboration avec IBM participent au plan stratégique de NRB à l’horizon 2022 qui prévoit la poursuite de la croissance tant organique qu’externe par le biais de nouvelles acquisitions ciblées. Le groupe propose un éventail de services qui s’articulent autour de quatre axes : la consultance, les applications logicielles, les infrastructures et le cloud, et le managed staffing. En 2017, NRB a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 323 millions d’euros avec plus de 2.000 collaborateurs (indépendants inclus). Un effectif qu’il ambitionne de doubler dans les cinq ans qui viennent.

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