A quoi ressemble le manager idéal?

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Rester ou changer de travail, telle est la question. Et la réponse n’est pas uniquement d’ordre salariale, le manager a sa partition à jouer…

Il ressort de la dernière enquête de Stepstone* que 40% des employés belges interrogés ont déjà claqué la porte de leur travail à cause de mauvais rapports avec leur manager. Et si 17% d’entre eux n’ont pas été jusqu’à la démission, ils ont demandé néanmoins un changement d’équipe afin de ne plus croiser le responsable en question.

Pour que de bonnes relations de travail puissent s’établir, un manager doit être doté de plusieurs qualités, selon les personnes interrogées. Ainsi le manager idéal doit, pour 58% d’entre eux, pouvoir donner un feedback spécifique et personnalisé, tandis que 55% des employés attachent une grande importance au fait de recevoir de leur manager une description claire de l’emploi et des tâches à effectuer. Finalement pour 50% d’entre eux, il est important d’avoir des entretiens individuels sur base régulière avec leur chef.

Des éléments que Virginie Nazon, Head of Marketing, confirme: “Nous savons qu’il est important de donner des feedbacks aux employé(e)s, mais il faut aller plus loin: un(e) bon(ne) manager doit aussi demander aux membres de son équipe de l’évaluer et, bien sûr, écouter ces retours et adapter son comportement en fonction. L’importance d’une atmosphère de travail ouverte et constructive ne doit pas être sous-estimée. Il est plus agréable de travailler dans un tel environnement, et ne l’oublions pas, cela augmente aussi considérablement la productivité”.

En cas de démission, l’influence d’un manager ne s’arrêtera pas une fois la porte de l’entreprise fermée comme le conclut cette étude puisque 34% d’employés démissionnaires affirment également qu’ils ont déjà retiré leur candidature pour un nouvel emploi à cause du comportement du recruteur qu’ils avaient en face d’eux. Pour 17% car, à leurs yeux, ce comportement était non-professionnel, voire irrespectueux (17%), des questions illégales de la part du recruteur ont motivé un retrait de candidature pour 9% des personnes interrogées, tandis que le racisme ou le sexisme a poussé un peu plus de 2% des postulants a changé d’avis.

Ainsi, non le salaire ne fait pas tout, le manager y est aussi pour beaucoup.

*Une enquête effectuée en octobre 2019 auprès de 5.729 personnes : 4.422 employés et 1.307 managers.

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