800 emplois perdus dans la sidérurgie louviéroise en quelques mois

© Reuters

Avec la fermeture de Duferco et la restructuration de NLMK à La Louvière, la sidérurgie louviéroise a perdu plus de 800 emplois en quelques mois.

L’avenir chez NLMK a toutefois été garanti par un plan industriel sur 5 ans et des investissements à hauteur de plus de 60 millions. Le scénario catastrophe dans la sidérurgie louviéroise enclenché en octobre dernier, avec l’annonce par Duferco et NLMK de plans d’économies, s’est vérifié. A l’automne dernier, 601 suppressions d’emploi sur les quelque 1.350 que comptaient les deux entreprises avaient été annoncé. On en arrive finalement, au jour de la fermeture de Duferco, aux seuls 536 emplois sauvés chez NLMK, où l’assemblée générale des travailleurs a approuvé, hier/mardi, un plan de réorganisation de l’entreprise.

Initialement, c’est 475 emplois qui devaient être sauvés chez NLMK. “On en est à 536 et l’activité est sauvée, avec un vrai plan industriel, des investissements et une réelle volonté de poursuivre l’activité, ” souligne-t-on dans les rangs syndicaux.

Chez Duferco, le plan dit “de survie” avancé en décembre s’étalait sur 3 ans et envisageait le sauvetage de 287 emplois. La fermeture s’est toutefois avérée inévitable, les pertes de l’entreprise étant récurrentes dans un marché en dégradation constante. Des 379 travailleurs -ouvriers, employés et cadres- encore actifs dans l’entreprise, 119 pourront bénéficier de la prépension à 52 ans et 260 seront licenciés. Le plan social négocié comprend des primes de départ en fonction de l’ancienneté, en plus des indemnités de licenciement.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content