11 millions d’usagers en moins pour De Lijn

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En 2016, De Lijn a totalisé 518,8 millions de voyageurs dans ses bus et trams, soit 11,1 millions ou 2,1% de moins qu’en 2015, a indiqué mardi la société de transport en commun flamande, lors de la présentation de ses résultats annuels.

Alors qu’en 2010, De Lijn comptait encore 551,2 millions de voyageurs, le nombre d’usagers n’a cessé de baisser depuis 2011. L’an dernier, la société de transport en commun flamande a ainsi atteint son taux le plus bas depuis 2008, soit 518,8 millions de voyageurs. Cela ne signifie pas pour autant que la société se porte mal financièrement. De Lijn a en effet bouclé l’année comptable 2016 en équilibre et les revenus ont augmenté de 10%, atteignant 186 millions d’euros, a-t-il été indiqué mardi.

En 2015, le réforme des tarifs avait mis fin aux abonnements gratuits et s’était traduite par une forte hausse des prix. “Une décision courageuse”, selon la direction. D’autant plus, qu’en 2016, la part de voyageurs payants a, elle, augmenté jusqu’à 98%, alors que fin 2014, elle ne s’élevait qu’à 88,3%. Le taux de couverture, soit le rapport entre les coûts de fonctionnement et les recettes, est par ailleurs pour la première fois depuis des années au-dessus de 20% (20,3%). Fin 2014, ce taux n’était que de 15,8%. Le taux de satisfaction générale des clients s’élevait pour 2016 à 71%.

‘Saine financièrement”

Selon ses propres dires, l’entreprise De Lijn est “saine financièrement, plus indépendante et mieux armée pour les défis du futur”. Le directeur de De Lijn, Roger Kesteloot, a toutefois épinglé la ponctualité, qui reste “un point d’attention important”. Seuls 55% des bus et des trams sont effectivement à l’heure. “Les embouteillages se sont encore aggravés. Nous voyons apparaître des files dans des provinces qui étaient jusqu’ici épargnées”, a indiqué M. Kesteloot. Selon lui, un meilleur système de feux de signalisation pourrait améliorer sensiblement la circulation, comme c’est notamment le cas dans plusieurs villes étrangères. M. Kesteloot a par ailleurs annoncé de nouveaux investissements. Le conseil d’administration devra ainsi se prononcer cette semaine sur l’attribution du contrat de 146 trams. Initialement, ce marché devait revenir à l’entreprise espagnole CAF mais le conseil d’Etat a suspendu la décision après une plainte du concurrent Bombardier.

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