Quatre territoires ajoutés à la “liste noire” UE des paradis fiscaux

Les ministres des Finances des 27 États membres de l’UE, rassemblés mardi à Bruxelles en “Conseil Affaires économiques et financières”, ont décidé d’ajouter les Îles Caïman, les Palaos (un archipel de Micronésie), le Panama et les Seychelles à la liste européenne des territoires considérés comme “non coopératifs” sur le plan fiscal.

Cette sorte de “liste noire” des paradis fiscaux dont les efforts ne sont pas jugés suffisants par l’Europe en termes de transparence et de lutte contre les pratiques fiscales “dommageables”, entre dans le cadre des tentatives de l’UE de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

Une “liste grise” existe également, qui reprend les territoires qui collaborent avec l’UE et ont pris des engagements en cours de mise en oeuvre, pour par exemple détricoter les régimes fiscaux préférentiels qui créent une concurrence déséquilibrée.

Les Îles Caïman, les Palaos, le Panama et les Seychelles n’ont quant à eux “pas mis en oeuvre dans le délai convenu les réformes fiscales qu’ils s’étaient engagés à réaliser”, communique le Conseil.

Désormais, 12 pays et territoires figurent donc sur la “liste noire”: les quatre nouveaux ainsi que les îles Vierges américaines, Vanuatu, Trinidad et Tobago, les Samoa, Oman, Guam (Micronésie), les Fidji et les Samoa américaines.

Toute une série d’États se voient quant à eux récompensés de leurs efforts et retirés de la “liste grise”, dont l’Arménie, les Îles Vierges britanniques, les Iles Cook, le Monténégro et le Vietnam.

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