Levée d’un obstacle majeur pour débloquer le budget de l’UE

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Les eurodéputés et les 27 Etats membres se sont accordés jeudi sur un mécanisme visant à conditionner le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, levant l’un des principaux obstacles pour l’approbation du futur budget de l’UE et du plan de relance post-Covid.

Le Parlement européen et les Vingt-Sept ont conclu “un accord historique” pour conditionner l’obtention de fonds de l’UE au respect par les gouvernements des principes de l’Etat de droit (indépendance de la justice, liberté de la presse…), a indiqué sur Twitter l’eurodéputé Petri Sarvamaa.

L’Allemagne, qui occupe la présidence tournante de l’UE et négocie au nom des 27, a confirmé l’accord, tout comme plusieurs autres parlementaires.

L’activité ne retrouvera pas son niveau d’avant-crise avant 2022

L’activité de la zone euro ne retrouvera pas son niveau d’avant la pandémie de coronavirus avant au moins 2022, voire 2023, a estimé jeudi la Commission européenne dans ses dernières prévisions économiques.

Elle anticipe pour l’instant que l’économie “reviendra à peine au niveau pré-pandémique en 2022”, mais souligne que le “degré élevé d’incertitude” qui pèse encore sur l’économie fait courir “des risques de détérioration” de ses perspectives.

La dette de la zone euro s’envole et dépasse 100% de son PIB

La dette publique de la zone euro devrait dépasser 100% de son PIB en 2020, en raison des dépenses des pays membres pour relancer des économies profondément affectées par le coronavirus, a annoncé jeudi la Commission européenne.

La dette des pays ayant adopté la monnaie unique atteindra 101,7% du PIB cette année, un niveau qu’elle conservera les deux années suivantes. Elle est particulièrement élevée en Grèce (207,1% en 2020) et en Italie (159,6%). La dette française devrait quant à elle atteindre 115,9% du PIB en 2020 et continuer à progresser en 2021 et 2022.

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