La taxe sur la spéculation pourrait faire fuir BinckBank

© Belga

La banque d’investissement en ligne BinckBank n’exclut pas de quitter la Belgique en raison de la loi sur la spéculation, a affirmé lundi son CEO Vincent Germys. “Je ne pense pas que le gouvernement a conscience de l’impact de sa décision”, avertit-il.

La taxe sur la spéculation, qui prévoit un prélèvement de 33% sur les bénéfices réalisés par des investisseurs individuels après la vente d’actions, options ou warrants d’entreprises détenues depuis moins de 6 mois, se fera ressentir fortement sur les activités de BinckBank, même si les conséquences financières sont pour l’instant encore imprécises, ajoute le CEO.

Selon un sondage, un quart des clients hésitent à continuer d’investir: “On s’attend à ce que les investisseurs privilégient des produits financiers sur lesquels cette imposition ne sera pas d’application”.

Cette nouvelle taxe sera prise en considération lors de l’examen de la position de la banque en Belgique. “Nous devons voir si la Belgique est suffisamment attractive en tant que marché pour y rester actif”, souligne M. Germys. “Dans tous les cas, nous continuerons à servir nos clients, mais cela pourrait se faire depuis l’étranger”.

Au troisième trimestre, le nombre d’opérations effectuées par les clients en Belgique a augmenté de 20% sur un an. BinckBank est leader sur son marché en Belgique.

Partner Content