La taxation des transactions financières divise Paris et Berlin

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La France a annoncé ce vendredi qu’elle pourrait prendre seule la décision de mettre en place une taxation des transactions financières “avant la fin janvier” pour “montrer l’exemple”, une option totalement exclue par Berlin et Rome qui veulent une solution européenne.

“Il y aura une décision sur la taxation des transactions financières pour ce qui concerne la France avant la fin du mois de janvier”, a déclaré Henri Guaino, conseiller spécial du président français, sur BFMTV. “Prête à donner l’exemple, la France se ralliera aussitôt que l’Europe aura pris une décision”, a-t-il poursuivi, rappelant que l’Allemagne avait “donné son accord” sur le principe d’une telle taxe.

Berlin et Rome ont aussitôt réagi, exprimant leur désaccord total et rappelant les engagements communs. “La position allemande est inchangée: (….) le but est d’aboutir à l’instauration d’une taxe sur les transactions financières dans l’Union européenne”, a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

Alors que la chancelière Angela Merkel doit recevoir le président Nicolas Sarkozy lundi, M. Seibert a rappelé que fin décembre le ministre des Finances Wolfgang Schäuble avait expliqué que l’Allemagne et la France voulaient seulement “clarifier” la situation au sein de l’UE dans les premières semaines ou les premiers mois de l’année.

Trends.be, avec Belga

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