Gimv n’est pas autorisée à entrer dans la participation de la filiale du Ducroire

La société flamande d’investissements Gimv renonce à sa participation dans Ducroire SA, la filiale privée de l’Office national du Ducroire (ONDD), l’assureur-crédit public belge.

La Gimv a indiqué jeudi, à l’occasion de la publication d’une mise à jour trimestrielle de ses activités, que la transaction n’a pas reçu l’approbation des autorités.

Fin décembre 2012, Gimv annonçait un accord avec l’ONDD par lequel le fonds Gimv-XL entrait dans le capital de la SA Ducroire à hauteur de 49%. “Cette transaction était toutefois soumise à l’approbation d’autorités diverses. Nous avons appris récemment que cette opération ne pourrait pas bénéficier de l’aval nécessaire des autorités compétentes.” Les deux parties ont donc décidé de ne pas poursuivre la transaction.

Gimv a également livré quelques chiffres sur la période allant du 1er avril au 30 juin. L’administrateur délégué Koen Dejonckheere, évoque dans un communiqué une “évolution favorable en terme de valeur”. “Plusieurs de nos entreprises ont aussi retrouvé le chemin du marché des capitaux, et ce, malgré la nervosité des marchés financiers internationaux”, détaille-t-il. La valeur des fonds propres au 30 juin s’élevait à 968,1 millions d’euros, après déduction du dividende payé en août.

Côté Ducroire, on ne s’épanche pas trop non plus. “Le partenariat annoncé en décembre avec la GIMV était soustrait à une série d’approbations en provenance notamment des autorités de la concurrence belge et européenne, et de la BNB, précise Nabil Jijakli, secrétaire général de l’Office national du ducroire (ONDD). Toutes n’ont malheureusement pas été obtenues.”

Le blocage ne vient donc pas nécessairement de l’Europe. En 2007 et 2009, à la suite d’une plainte, la Commission avait effectivement établi que la surcapitalisation de la SA Ducroire (150 millions d’euros), chargée des couvertures de crédit pour les projets à court terme (<2 ans), pouvait donner lieu à des investissements assimilés à des aides d'Etat. La SA avait alors remboursé l'aide en question et réduit son capital à 113.600.000 euros afin de se conformer au jugement prononcé.

Mais l’ouverture du capital telle qu’envisagée en décembre dernier constituait un tout autre dossier. “Nos sociétés-soeurs situées à l’étranger, à Prague et à Moscou notamment, sont établies en partenariat, explique Nabil Jijakli. Il nous semble donc naturel de chercher à nous associer aussi en Belgique, afin d’étendre nos activités à un rythme plus rapide. Le fait que l’accord avec la Gimv n’aboutisse pas n’exclut évidemment pas d’autres projets d’association dans le futur.” Toujours est-il que dans les milieux politiques francophones, la nouvelle fera sans doute des heureux : la perspective de “flamandisation” de la SA Ducroire n’avait à l’époque pas tellement réjoui…

;La Gimv a indiqué jeudi, à l’occasion de la publication d’une mise à jour trimestrielle de ses activités, que la transaction n’a pas reçu l’approbation des autorités.

Fin décembre 2012, Gimv annonçait un accord avec l’ONDD par lequel le fonds Gimv-XL entrait dans le capital de la SA Ducroire à hauteur de 49%. “Cette transaction était toutefois soumise à l’approbation d’autorités diverses. Nous avons appris récemment que cette opération ne pourrait pas bénéficier de l’aval nécessaire des autorités compétentes.” Les deux parties ont donc décidé de ne pas poursuivre la transaction.

Gimv a également livré quelques chiffres sur la période allant du 1er avril au 30 juin. L’administrateur délégué Koen Dejonckheere, évoque dans un communiqué une “évolution favorable en terme de valeur”. “Plusieurs de nos entreprises ont aussi retrouvé le chemin du marché des capitaux, et ce, malgré la nervosité des marchés financiers internationaux”, détaille-t-il. La valeur des fonds propres au 30 juin s’élevait à 968,1 millions d’euros, après déduction du dividende payé en août.

Côté Ducroire, on ne s’épanche pas trop non plus. “Le partenariat annoncé en décembre avec la GIMV était soustrait à une série d’approbations en provenance notamment des autorités de la concurrence belge et européenne, et de la BNB, précise Nabil Jijakli, secrétaire général de l’Office national du ducroire (ONDD). Toutes n’ont malheureusement pas été obtenues.” Le blocage ne vient donc pas nécessairement de l’Europe. En 2007 et 2009, à la suite d’une plainte, la Commission avait effectivement établi que la surcapitalisation de la SA Ducroire (150 millions d’euros), chargée des couvertures de crédit pour les projets à court terme (<2 ans), pouvait donner lieu à des investissements assimilés à des aides d'Etat. La SA avait alors remboursé l'aide en question et réduit son capital à 113.600.000 euros afin de se conformer au jugement prononcé.

Fin décembre 2012, Gimv annonçait un accord avec l’ONDD par lequel le fonds Gimv-XL entrait dans le capital de la SA Ducroire à hauteur de 49%. “Cette transaction était toutefois soumise à l’approbation d’autorités diverses. Nous avons appris récemment que cette opération ne pourrait pas bénéficier de l’aval nécessaire des autorités compétentes.” Les deux parties ont donc décidé de ne pas poursuivre la transaction.

Gimv a également livré quelques chiffres sur la période allant du 1er avril au 30 juin. L’administrateur délégué Koen Dejonckheere, évoque dans un communiqué une “évolution favorable en terme de valeur”. “Plusieurs de nos entreprises ont aussi retrouvé le chemin du marché des capitaux, et ce, malgré la nervosité des marchés financiers internationaux”, détaille-t-il. La valeur des fonds propres au 30 juin s’élevait à 968,1 millions d’euros, après déduction du dividende payé en août.

Côté Ducroire, on ne s’épanche pas trop non plus. “Le partenariat annoncé en décembre avec la GIMV était soustrait à une série d’approbations en provenance notamment des autorités de la concurrence belge et européenne, et de la BNB, précise Nabil Jijakli, secrétaire général de l’Office national du ducroire (ONDD). Toutes n’ont malheureusement pas été obtenues.” Le blocage ne vient donc pas nécessairement de l’Europe. En 2007 et 2009, à la suite d’une plainte, la Commission avait effectivement établi que la surcapitalisation de la SA Ducroire (150 millions d’euros), chargée des couvertures de crédit pour les projets à court terme (<2 ans), pouvait donner lieu à des investissements assimilés à des aides d'Etat. La SA avait alors remboursé l'aide en question et réduit son capital à 113.600.000 euros afin de se conformer au jugement prononcé.

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