BNP Paribas Fortis a réalisé un bénéfice net de 1,907 milliard d’euros en 2010, contre une perte nette de 665 millions d’euros en 2009. Ce résultat s’explique par “de bonnes performances commerciales, un faible niveau de dépréciations et un résultat de 970 millions d’euros sur les activités abandonnées”, annonce l’entreprise vendredi dans un communiqué.
Les produits d’intérêts nets se sont élevés l’année dernière à 3,661 milliards d’euros, en hausse de 19%, grâce “à une forte croissance du volume en Retail Banking en Belgique et au Luxembourg, de plus faibles coûts de financement et l’inclusion de nouvelles entités”. Les produits de commissions nets atteignent pour leur part 1,155 milliard d’euros (+ 9%). Le total des produits se chiffre à 5,379 milliards d’euros, en hausse de 799 millions d’euros (+7%).
Les charges opérationnelles ont également augmenté, de 7%, pour se chiffrer à 3,823 milliards d’euros. Cette hausse est principalement imputable aux coûts de restructuration.
Le bilan total de Fortis Banque a de son côté diminué de 19%, à 348 milliards d’euros à la fin de 2010.
Pour 2011, Maxime Jadot, CEO de Fortis Banque SA, affirme que l’entreprise favorisera “la poursuite du développement durable de la banque, l’amélioration de notre position concurrentielle et l’efficacité des coûts.”
Le conseil d’administration de Fortis Banque SA proposera, lors de l’assemblée des actionnaires en avril, la distribution d’un dividende de 0,80 euro par action. L’Etat belge, détenteur de 25% des actions de la société, touchera ainsi un dividende de 102,2 millions d’euros.
Trends.be, avec Belga
