Belfius propose une application à ses clients pour compléter leur pension insuffisante

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La pension légale, complétée par les deuxième et troisième piliers, n’est pas suffisante pour maintenir un niveau de vie équivalent en fin de carrière professionnelle, selon les calculs théoriques de Belfius présentés jeudi lors d’une conférence de presse. Le bancassureur propose dès lors à ses clients de dresser leur profil via la “Yume line” et de leur soumettre des solutions financières afin de combler le manque à venir.

Si le nombre de personnes de plus de 65 ans atteindra 25% de la population en 2060, la pension légale actuelle ne s’élève qu’à 62% du salaire de fin de carrière, précise l’entreprise bancaire. La pension complémentaire, s’il y en a une, représente 12% et l’épargne-pension 5% (seuls 23% des Belges entre 18 et 64 ans en ont une). Il y a donc un manque à gagner de 21%, selon Belfius.

Le profil pris pour exemple est un employé de 35 ans gagnant un salaire de 2.200 euros nets, prenant sa pension à 62 ans et ayant une espérance de vie de 87 ans. A la pension, il touchera légalement 1.350 euros, complétés par 308 euros de pension complémentaire et 110 euros d’épargne-pension. Ce qui représente un manque à gagner de 432 euros par mois, soit un capital total de 129.600 euros à épargner, démontre le bancassureur qui se base sur des chiffres “prudents et les plus proches de la réalité”, selon Olivier Onclin, responsable retail et commercial banking.

Actuellement, 62% du capital est épargné sur les comptes d’épargne (taux de 0,11% en moyenne) et 38% via des investissements, l’épargne-pension et dans des fonds (3% en moyenne). Belfius souhaite dès lors aider ses clients à investir de manière “plus efficace et intelligente”.

L’outil “interactif et innovant” Yume, développé en deux ans par Belfius et une entreprise externe, reprend ainsi les données relatives à la famille, l’emploi, l’habitation, la mobilité et la pension. “Nous voulons éviter à nos clients une chute trop abrupte en fin de carrière, en les faisant déjà réfléchir aux solutions financières qui s’offrent à eux”, explique Caroline Lambert, responsable du marketing digital. “Au travers de la Yume line, ils ont un aperçu global de leur situation. Lorsque le client active une solution proposée par l’application, il peut voir l’impact sur la ligne de simulation”, explique-t-elle encore.

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