5 candidats plutôt exotiques pour la filiale de KBC

© Montage Bloomberg/PG

Les noms des cinq derniers candidats à la reprise de KBL European Private Bankers, le réseau européen de banque privée du groupe KBC, ont été révélés par La Tribune. Parmi eux, la famille Agnelli (Fiat), le géant américain KKR et la banque privée suisse Julius Baer.

Pilotée par JP Morgan, la vente de KBL European Private Bankers, le réseau européen de banque privée du groupe KBC, se poursuit. Après un premier tour de piste, il ne reste plus que cinq candidats repreneurs en lice, sur la petite dizaine d’acheteurs potentiels au départ. Ont été éliminés de la course les deux géants français Société Générale et Crédit Agricole, de même que le groupe belge AvH, maison mère de la banque Delen, qui aurait été écarté pour n’avoir montré de l’intérêt que pour Puilaetco Dewaay. Or, on le sait, KBC cherche à vendre KBL dans sa totalité et non pas par appartements.

Autre critère de sélection : KBL se cherche un propriétaire qui lui permettra de continuer à développer son modèle de boutique de banque privée indépendante. D’où probablement l’exclusion des deux colosses bancaires tricolores précités.

Bref, au rang de ces cinq repreneurs potentiels restants, figurent des investisseurs privés et institutionnels, tous issus de l’étranger. En réalité, plusieurs continents sont représentés, les dernières informations du quotidien français La Tribune venant corroborer nos propres données sur leur “internationalisme” : la banque brésilienne Safra, la société familiale d’investissement indienne Hinduja, la famille italienne Agnelli (avec son holding Exor), le fonds d’investissement américain KKR (allié à Luxempart) et la banque privée suisse Julius Baer (dont la reprise d’ING Bank Suisse vient tout juste d’être clôturée).

Les cinq candidats passent au crible les comptes et rencontrent les dirigeants de KBL. Ils doivent remettre leurs offres fermes pour le 9 avril prochain, indique encore La Tribune. Un mois avant l’officialisation du nom du nouveau propriétaire, prévue elle pour début mai.

Tous ont proposé un prix aux alentours de 1,5 milliard d’euros. Safra apparaît en pôle position : gros moyens financiers et volonté de faire de KBL sa plateforme européenne séduisent les dirigeants de KBL. Exor est lui aussi un concurrent sérieux.

Trends.be

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