Danny Reweghs

Cameco, nouveau favori à long terme

Danny Reweghs Journaliste

En septembre, nous présentions une sélection de 20 favoris pour le long terme, qui s’adresse à l’investisseur patient, avec un horizon d’investissement extensible. L’heure du premier bilan est venue.

Comme nous l’avions promis en septembre, nous faisons désormais un point sur les favoris à long terme au terme de chaque trimestre. A l’aube de la trêve estivale, il avait été suggéré, lors d’une session de chat, de lancer également un portefeuille pour le long terme, qui s’adresserait particulièrement à l’investisseur patient, avec un horizon d’investissement extensible.

Nous avons donc repris cette suggestion et présenté dans le premier numéro de septembre une sélection de 20 favoris pour le long terme, promettant d’y revenir une fois par trimestre, avec la possibilité d’opérer un changement au maximum. L’idée était de faire ressortir la différence avec le portefeuille modèle sur la même période.

Nous procédons donc aujourd’hui à la première évaluation par rapport aux indices de référence choisis. Dans un premier temps, nous avons donc calculé la performance moyenne, depuis le 1er septembre, du Bel 20, de l’Euro Stoxx 50 et du MSCI World (en euros). Combinés, ces indices ont en moyenne gagné 4,3%. La performance de nos 20 favoris à long terme sur la même période est pour sa part très hétéroclite, variant de -17,9% à +42,6%, soit un écart de près de 60% qui semble difficile à justifier sur une période aussi courte. Mais lorsque l’on calcule la performance moyenne (en donnant la même pondération à chaque action ou tracker), l’on arrive à +4,54%, soit une performance légèrement supérieure à la moyenne du marché jusqu’à présent. C’est déjà un beau résultat, même si nous visons évidemment des performances nettement supérieures à la moyenne sur la durée.

Nous profitons de l’opportunité qui nous est donnée d’opérer un arbitrage par trimestre et échangeons Adidas contre une valeur axée sur les matières premières, ces dernières nous semblant présenter le plus grand potentiel au cours de la décennie à venir. Nous avons tiré profit du dévissage temporaire de Cameco, alors que les investisseurs se méfient largement de l’accord conclu avec Westinghouse, qui construit des centrales nucléaires et leur propose des services; la diversification du Canadien dans la chaîne de l’uranium ne fait pour l’instant pas l’unanimité.

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