Agfa-Gevaert, Bekaert, KBC, Pfizer

A conserver

Agfa-Gevaert

Les résultats du groupe d’imagerie de Mortsel au terme du 1er trimestre ont été mal accueillis par les investisseurs. Son chiffre d’affaires a reculé de 12%, à 622 millions EUR, ce qui est nettement inférieur aux attentes des analystes, alors que son bénéfice opérationnel récurrent (REBIT) s’est tassé d’un quart, à 16 millions EUR. Le groupe profite certes de la baisse du cours de l’argent mais les activités dans les pays émergents furent décevantes, alors que les taux de change eurent une incidence négative. Qui plus est, en Belgique, l’activité a été interrompue par une grève de deux semaines. A court terme, la tendance est redevenue baissière. A 2 EUR se trouve la dernière zone de soutien. Un repli sous ce niveau émettrait un signal de vente technique.

Conseil: conserver

Risque: élevé

Rating: 2C

Bekaert

Le trading update du groupe flamand n’a pas été accueilli favorablement par les investisseurs. Bekaert a certes vu les volumes de ventes augmenter, mais compte tenu des effets de change sur le continent américain, le chiffre d’affaires global a reculé de 2%, à 782 millions EUR. En Europe, le groupe a eu le vent en poupe grâce à la hausse des ventes de voitures, alors que la demande a également progressé en Asie. Pour le 2e trimestre, Bekaert prévoit que la croissance solide en Europe se poursuivra, qu’elle restera stable en Amérique du Nord et qu’elle ralentira en Amérique du Sud. Techniquement, l’action évolue latéralement. Une percée du sommet à 30 EUR serait synonyme de signal d’achat technique.

Conseil: conserver

Risque: moyen

Rating: 2B

KBC

A première vue, les résultats trimestriels de la banque d’origine flamande sont excellents, et pourtant l’action a reculé. Au 1er trimestre, KBC a réalisé un bénéfice net de 397 millions EUR, supérieur au consensus des analystes de 323 millions EUR. La situation dans les pays à problèmes que sont l’Irlande et la Hongrie s’est améliorée mais les analystes ont été moins heureux de la baisse des revenus d’intérêts nets à 1,38 milliard EUR. Techniquement, le cours hésite après la précédente forte hausse. A 41 EUR se trouve le premier soutien horizontal, suivi par un nouveau soutien à 38 EUR. Une percée du sommet à 46 EUR serait synonyme de signal d’achat fort.

Conseil: conserver

Risque: moyen

Rating: 2B

Pfizer

Le géant pharmaceutique américain n’est pas parvenu à reprendre son pair britannico-suédois AstraZeneca, également parce qu’en Angleterre, l’opposition à cette acquisition a grandi. Pfizer a fait une ultime tentative avec une offre de 55 GBP par action AstraZeneca, mais celle-ci a été immédiatement rejetée par le directeur d’AstraZeneca Leif Johansson. Ensuite, Pfizer a jeté l’éponge. En réaction à cette nouvelle, le cours d’AstraZeneca a reculé de 12%, à 42 GBP, le niveau qui prévalait avant le début de la saga. Le cours de Pfizer a peu évolué. Le soutien horizontal à 28 USD est important. S’il ne tient pas le coup, la tendance deviendra baissière.

Conseil: conserver

Risque: faible

Rating: 2A

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