Profiter de la hausse attendue de Shell

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Voici deux manières de miser, à l’aide d’options, sur une progression du titre.

Après avoir gagné 67% en deux ans, l’action Shell marque le pas, comme nombre d’autres acteurs du secteur de l’énergie. Mais, estimant qu’un revirement va bientôt s’opérer, nous misons à la hausse sur le titre.

Shell se fait fort, d’ici 2030, de réduire de moitié ses émissions nettes de carbone par rapport à 2016. Ce qu’il passe sous silence, c’est qu’il le fait sous la contrainte légale, condamné après une plainte déposée par sept fondations et associations et plus de 17.000 particuliers. Le groupe a toutefois bien compris que la tendance générale est à une énergie moins polluante et fait même office de précurseur de la transition, dans son secteur.

Cependant, comme le passage à une économie sans carbone ne se fera pas en un jour, les combustibles fossiles restent incontournables. C’est pourquoi Shell a racheté le producteur britannique de gaz naturel BG Group. Ce faisant, il est devenu l’un des plus grands acteurs mondiaux du gaz naturel liquéfié.

Emission du put

Shell septembre

au prix d’ex. de 30 EUR

à 2,95 EUR

Ce contrat expire le troisième vendredi du mois, en l’occurrence le 15 septembre. Si l’action Shell s’échange alors à 30 euros ou plus, la prime de 2,95 euros nous restera acquise. Cette stratégie présente le grand avantage de ne pas nécessiter d’investissement initial. Nous devrons toutefois acheter le titre si le cours n’atteint pas le prix d’exercice. Dans ce cas de figure, le titre coûterait (30 – 2,95) 27,05 euros, soit moins que le cours actuel. L’acheteur du put table quant à lui sur une baisse sous les 27 euros (soit une baisse d’au minimum 3,7%).

Achat du call

Shell décembre

au prix d’ex. de 30 EUR

à 1,15 EUR

Nous achetons ce call dans l’espoir de voir le cours de l’action grimper à 35 euros, auquel cas la prime quadruplerait. L’analyse technique montre une résistance autour de 29 euros, suivie d’une autre à 31 euros. Si cette dernière cède également, le potentiel haussier sera considérable. L’action n’ayant jamais flirté avec ces niveaux, l’on peut s’attendre à une nouvelle résistance, “psychologique”, autour de 35, voire de 40 euros.

Si la morosité s’installe, l’action trouvera un support autour de 25 euros. En dessous de 30 euros toutefois, ce contrat n’aura pas de valeur intrinsèque.

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