Lucas Bols reste un candidat à la reprise

© Getty Images

Malgré la hausse des coûts des intrants et des dépenses logistiques, Huub van Doorne, le CEO de l’entreprise, pronostique une poursuite de la croissance aux Etats-Unis, doublée d’une reprise en Europe, au Japon et sur toutes les destinations de voyage.

Sur fond d’incertitudes économiques, Lucas Bols assiste à la croissance du marché des cocktails, qui représente plus de 70% de son chiffre d’affaires (CA). Les résultats semestriels de l’exercice 2022/23 seront dévoilés en novembre. Les dernières prévisions étaient excellentes. Le groupe a par ailleurs clos l’exercice 2021/22 sur un CA de 10% supérieur à son niveau d’avant-pandémie et sur un bénéfice normalisé par action (1,11 euro) de 23% supérieur à celui de 2019/20. Il profite de la position que ses marques Bols Liqueurs, Passoa et Galliano lui permettent d’acquérir. Le marché des cocktails est une niche en forte croissance, tout particulièrement aux Etats-Unis (CA en hausse de 53% au dernier exercice, par rapport à la période pré-pandémie).

Malgré les coûts des intrants et les dépenses logistiques, Huub van Doorne, le CEO du groupe, pronostique une poursuite de la croissance aux Etats-Unis, doublée d’une reprise en Europe, au Japon et sur toutes les destinations de voyage. L’entreprise, qui a porté de 40.000 à 50.000 le nombre de ses points de vente américains, ne manquera donc pas de profiter de l’engouement croissant pour les cocktails outre-Atlantique. La marque Tequila Partida, achetée cette année, l’y aidera. Les dernières années ont montré que Lucas Bols dispose d’une organisation flexible exigeant peu d’investissements, et d’une capacité à compenser rapidement les ralentissements de la demande par des économies de coûts.

Conclusion

Le cours est passé de 11 euros à 10,20 euros (-7%) depuis l’annonce des résultats annuels. Nous tablons sur un bénéfice de 1,25 euro par action pour l’exercice, et n’excluons pas une reprise de la distribution de dividendes. A un taux de distribution de 40% correspondrait un rendement en dividende de 4,9%. Vu le ratio cours/bénéfice légèrement supérieur à 8, soit trois fois moins en moyenne que la valorisation des grands acteurs mondiaux, l’action mérite d’être achetée. Lucas Bols reste un candidat à la reprise.

Article repéré dans Beleggers Belangen

Partner Content