Viktor Hovland, le phénomène

Les experts du golf mondial sont unanimes: il deviendra un jour numéro un mondial. Agé d’à peine 23 ans, Viktor Hovland ne cesse, il est vrai, de brûler les étapes. Déjà membre du top 15 mondial, il enchaîne les performances à un rythme effréné. Lauréat en 2020 de deux tournois sur le PGA Tour américain (le Mayakoba Classic et l’Open de Puerto Rico), le prodige norvégien a déjà signé quatre top 10 en 2021, terminant notamment deuxième du Farmers Open à San Diego et du WGC Championships à Bradenton. « Il est vraiment très solide dans tous les compartiments. Il peut encore s’améliorer dans le petit jeu mais c’est de la graine de très grand champion », avait déjà décrété Tiger Woods voici un an.
Enfant de la balle, le petit Viktor a découvert les joies du swing dans sa ville natale d’Oslo.
Chez les juniors, il collectionne rapidement les victoires nationales et internationales. Et l’idée de devenir joueur professionnel mûrit logiquement. A la sortie du lycée, grâce à une bourse, il met donc le cap vers les Etats-Unis. Au campus d’Oklahoma State, il combine études universitaires et golf de haut niveau. Et les résultats suivent. En 2018, du haut de ses 20 ans, il s’adjuge le prestigieux USA Amateur devant tous les meilleurs joueurs américains et en laminant Devon Bling en finale.
L’année suivante, il passe pro et impressionne d’entrée à la fois par son talent, son audace et son charisme. Toujours souriant, les yeux pétillants, il exporte littéralement du bonheur sur les greens.
Sa victoire l’an passé à Puerto Rico le fait entrer dans une nouvelle dimension et lui procure un sésame définitif sur le PGA Tour. Depuis, son ascension dans la hiérarchie ne s’arrête plus. En Norvège, où il est devenu une véritable star, il a même fait du golf l’un des sports les plus regardés à la télévision!
Avec les Américains Collin Morikawa (24 ans) et Matthew Wolff (21 ans), Hovland symbolise la classe biberon et la jeunesse triomphante du swing mondial. Tous les rêves lui sont désormais permis. « Mais je veux garder les pieds sur terre et gravir les échelons un à un », prévient-il.
Il a déjà disputé trois tournois du Grand Chelem et se réjouit de participer, cette année, à son premier British Open. Mais son objectif est aussi, bien sûr, d’être sélectionné au sein de l’équipe européenne de Ryder Cup pour le rendez-vous de septembre à Whistling Straits. Vu son insolente progression et son statut de top 15 mondial, on voit mal le capitaine Padraig Harrington se priver de ses services!
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