Frédérique Genicot: “Je crois dans la capacité des entrepreneurs à rebondir”

Comment mener son projet en pleine crise sanitaire quand on est jeune entrepreneur ? Cette question était au centre d’un #TrendsTalk avec Frédérique Genicot, spécialiste de la reconversion professionnelle.

Frédérique Genicot a écrit “Adieu salariat, bonjour la liberté !” (Editions Eyrolles). Son livre offre des conseils aux entrepreneurs qui cherchent une voie de reconversion dans le coaching, la consultance, la reprise d’une entreprise, etc. A l’occasion d’un #TrendsTalk organisé en direct sur Twitch, nous l’avons interrogée sur les difficultés rencontrées aujourd’hui par les jeunes entrepreneurs.

Vous avez écrit sur LinkedIn une lettre ouverte aux jeunes entrepreneurs en pleine reconversion. Quel message voulez-vous leur faire passer ?

Ces entrepreneurs étaient en plein démarrage, en pleine ascension. Et là ils se retrouvent dans une situation sur laquelle ils ont peu de prises. D’un coup, tout s’arrête. Mais passé le choc, il faut se rendre compte qu’on est tous embarqués dans la même galère. La situation est compliquée pour tout le monde, pour nous comme pour nos clients. On est partis pour un marathon. Mais il y a des solutions pour continuer. Passé l’instant de sidération, la meilleure option est de se remettre en mouvement.

Comment faire concrètement ?

Le propre de l’entrepreneur, c’est de chercher des opportunités. Je crois beaucoup aux réseaux. Quand on est habitué à co-construire son business avec les autres, ce n’est pas quelque chose qui s’arrête du jour au lendemain, malgré la situation difficile que nous traversons. La première chose est de continuer à réseauter, à prendre contact avec nos clients, nos prospects. Il ne faut pas s’arrêter. J’invite les entrepreneurs, les dirigeants, les patrons de start-up à se mettre dans la tête de leurs clients. Leurs besoins ont peut-être changé, il faut essayer d’y répondre d’une autre façon.

Comment s’adresser à ses clients sans adopter un discours anxiogène, ni paraître trop opportuniste ?

Simplement reprendre contact avec eux, c’est déjà une première démarche importante. L’idée n’est pas de se lamenter avec eux, mais de leur demander comment ils vont et surtout comment vous allez pouvoir les aider. Aujourd’hui, personne n’a de solution toute faite. Mais il faut poursuivre la discussion, entretenir la relation commerciale. Il faut se dire que dans nos contacts, il y a encore des gens qui sont prêts à investir. Beaucoup de gens se tournent vers des coachs, des consultants indépendants, parce qu’ils se posent des questions, parce qu’ils ont besoin d’être accompagnés. Des freelances en communication, des développeurs, des indépendants qui travaillent dans la tech… ont aujourd’hui de nouvelles demandes de la part de leurs clients. Les prochains mois seront difficiles, mais il y a des raisons d’être optimiste. Je crois dans la capacité des entrepreneurs à rebondir.

Retrouvez l’intégralité du #TrendsTalk avec Frédérique Genicot :

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