Ces robots qui vont changer la vie

Aidia est un jouet “affectif” selon son constructeur espagnol Aisoy Robotics. Ce chat électronique pour enfant, doué de parole, adapte sa personnalité suivant le comportement de son petit propriétaire et n’hésite pas à protester s’il n’est pas convenablement traîté. En coulisse, une application permet aux parents de programmer les réactions d’Aidia, de suggérer des idées de conversation ou de jeux pour leur enfant.Vendu moins de 200 euros, Aidia serait également capable de surveiller les bambins et d’avertir leurs parents en cas de danger. Reste à voir si ces derniers oseront engager un robot comme nounou…
Bien différent de ses acolytes, ce robot surnommé Albert est un gadget éducatif dédié à l’apprentissage et au divertissement des enfants. Customisable à l’infini, sa bouche est en fait un dock pour smartphone, nécessaire à son fonctionnement via une application dédiée. Accompagné d’un pack de jeux, d’un dé, d’un stylo et d’un livre interactif, Albert amuse les enfants avec des quiz, des définitions ou des jeux de géographie. Seulement disponible en anglais et en coréen, le robot de SK Telecom doit prochainement apprendre de nouveaux langages.
Construire des robots pour les mettre au service des personnes âgées est un marché porteur. L’institut Fraunhofer présente son robot qui possède un système de reconnaissance visuelle, répond à la voix, se déplace seul et utilise son bras articulé pour apporter à manger ou arroser une plante verte. Sa main gauche est constituée d’un plateau qui fait également office d’écran tactile capable de communiquer avec des proches ou des services de soin. Il est même prévu de l’intégrer dans les hôpitaux, comme assistant du personnel infirmier.
Elaboré dans les ateliers de la start-up bourguignonne RB3D, Hercule est un dérivé des projets militaires de la Direction générale de l’armement. Cet exosquelette est capable de supporter une charge de près de 100 kg et fonctionne grâce à des batteries électriques. Porter 40 kilos et ne ressentir que le poids de deux, voilà sa force. Bien que destiné à l’armée, il pourrait être commercialisé dans des domaines publics tels que le BTP ou la santé aux alentours de 2017, au prix de 40.000 euros.
Ce robot médical fabriqué par Medtech est un véritable “GPS appliqué à la neurochirurgie”. Assistant le chirurgien, Rosa est doté d’un logiciel qui permet d’opérer avec des gestes plus précis et plus sûrs dans une zone du cerveau, en divisant par deux la durée des opérations. Biopsies, ponctions de tumeurs… il offre ainsi un précieux gain de temps et de sécurité. A ce jour, 7 exemplaires de ce robot sont utilisés en France dans les villes de Paris, Strasbourg, Grenoble, Nantes, Amiens et Montpellier.
Développé par le laboratoire de biorobotique de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, ce spécimen baptisé Salamandra Robotica II est un robot amphibien inspiré de la salamandre. Imitant le fonctionnement du système nerveux de l’animal et contrôlé par ordinateur, il est le lien entre neurobiologie et robotique. Il nage en ondulant et évolue sur terre grâce à ses quatre pattes rétractables. Ses buts sont scientifiques. École polytechnique fédérale de Lausanne
Avec son allure fantômatique à la Casper, Telenoïd est l’oeuvre du professeur Hiroshi Ishiguro, de l’Université d’Osaka. Sa vocation: “remplacer la présence humaine” d’un interlocuteur au téléphone. Même si son apparence peut mettre mal à l’aise, il mime les expressions faciales de la personne avec qui l’on communique et pourrait apporter un réconfort physique en prime d’une conversation.Comme le dit Kohei Ogawa, assistant du professeur Ishiguro: “Quand on ne s’en sert pas pour communiquer, on peut tout simplement la serrer dans ses bras comme une peluche!”
Même s’ils ne sont pas aussi charismatiques ou attachants que les humanoïdes, des robots comme Tuscania ont une grande utilité. A côté de ses confrères laveurs de vitres ou aspirateurs, ce robot domestique tond votre pelouse et se range de lui-même sur son socle. L’entreprise israélienne Robomow prévoit de commercialiser son produit en France dès le mois de mars, entre 700 et 1700 euros.
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