Stars entres elles

Hamilton avait fait ses débuts au cinéma dans The Frogmen avec la Khaki Navy. © Hamilton

Depuis plus de six décennies, les montres de la marque Hamilton ont figuré dans plus de 400 superproductions hollywoodiennes à travers différents genres cinémato- graphiques. La marque rend aujourd’hui hommage à son premier modèle apparu à l’écran. C’était en 1951.

Films d’action – Die Hard, Ocean’s Eleven -, films de science-fiction – 2001, l’Odyssée de l’espace, Interstellar, Seul sur mars, Spider-Man 2 -, comédies – La Revanche d’une blonde,Sous le ciel bleu de Hawaï -, comédies dramatiques – Un Homme d’exception, The Good German -, blockbusters – Men in Black… A n’en pas douter, la marque Hamilton est omniprésente au cinéma.

Ses liens avec le 7e art remontent à 1951 et ont débuté… sous l’eau. Les acteurs (parmi lesquels Richard Widmark et Robert Wagner, deux grandes figures hollywoodiennes) incarnant des plongeurs héroïques de la Marine américaine dans le film The Frogmen (Les Hommes-grenouilles), réalisé par Lloyd Bacon et nominé aux Oscars 1952, portaient en effet des montres (de plongée) Hamilton. Lesquelles entouraient aussi les poignets des soldats – bien réels, ceux-là – de l’armée américaine.

Soixante-cinq ans plus tard, Hamilton rend donc hommage à cette première ” star ” horlogère en éditant une nouvelle série de montres de plongée Khaki Navy Frogman. Chaque modèle a été présenté officiellement par le Monégasque Pierre Frolla, quadruple recordman mondial de plongée en apnée. Tous sont équipés du protège-couronne caractéristique, fidèle à l’original de 1951 et dont le design est inspiré d’un capuchon de gourde militaire.

CIVILS NON ADMIS

Mais avant de frayer avec le monde du cinéma, la marque fut d’abord une star du rail. La première montre siglée Hamilton vit le jour en 1893 et les premières pièces furent vendues aux employés des chemins de fer américains, sous le label ” Watch of Railroad Accuracy “. Leur précision reconnue permit, dit-on, de mettre fin à une série d’accidents graves souvent liés à de petits décalages horaires sur les lignes. Leur succès marqua par ailleurs le début de l’essor du rail en Amérique. Tant et si bien qu’en 1923, trente ans après sa fondation, la marque Hamilton ne produisait plus que des modèles pour les employés des chemins de fer. La plupart, équipés de barillets, offrant déjà une réserve de marche de 42 heures.

Par la suite, toujours dans les années 1920, Hamilton se vit attribuer le titre de ” fournisseur officiel des forces armées américaines “. La marque arrêta alors sa production de montres à destination des civils afin de se consacrer entièrement à la création de modèles pour les marines. Au final, elle aurait fourni plus d’un million de chronographes à l’armée américaine.

Mais elle joua également un rôle important dans le monde de l’aviation, devenant aussi, durant les années 1930, le fournisseur officiel de grandes compagnies aériennes américaines – Trans World Airlines, United Airlines, Eastern Airlines, Northwest…

LE CHOIX DU KING

Pourtant, le retour de la marque Hamilton vers le grand public ne tardera guère, sa présence au cinéma, initiée par les ” performances ” de la Khaki Navy Frogman en 1951, contribuant à son succès de part et d’autre de l’Atlantique.

La Ventura apparaît dès le premier plan du film lorsaue le héros incarné par Elvis revient à Hawai.

Elvis Presley y participera grandement en choisissant lui-même, en 1961, de porter une Hamilton dans le film Blue Hawaii. Il s’agissait d’une Ventura, la première montre électrique alimentée par une batterie. Ce modèle à la forme en triangle arrondi devenue légendaire, apparaît dans de nombreuses scènes du film et notamment dans le premier plan, lorsque le héros retourne à Hawaï après son service militaire. Plus tard, la Ventura complétera également l’uniforme des agents MIB dans la trilogie Men in Black.

Vers 1969, Hamilton cessa de produire des montres aux Etats-Unis, après son rachat par une société suisse qui transféra la marque et sa raison sociale à Bienne, en Suisse. Elle fut ensuite reprise par le groupe horloger SSIH, également acquéreur d’Omega et de Tissot, qui, en 1983, deviendra suite à sa fusion avec ASUAG (Rado, Longines…) le groupe SMH, rebaptisé Swatch Group en 1998. Hamilton fait donc partie depuis 1985 du Swatch Group. Un label Swiss Made à l’esprit américain, en quelque sorte.

www.hamiltonwatch.com

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