Le groupe Rossel est entré dans une phase de négociations exclusives avec le groupe médiatique norvégien Schibsted afin de reprendre les 49,3% qu’il détient dans le capital de la société “20 Minutes France”, indiquent Rossel et le groupe Sipa-Ouest-France, co-propriétaire du titre, dans un communiqué commun. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué
“Ce projet de partenariat entre deux acteurs importants de l’information en France et en Belgique, a pour objectif de renforcer la position de la marque ’20 Minutes'”, qui compte actuellement quelque 19 millions de lecteurs par mois et 950.000 journaux distribués dans les 20 plus grandes agglomérations françaises, ont précisé les deux sociétés.
“Nous serions particulièrement heureux de pouvoir rejoindre le groupe SIPA-Ouest-France au capital de ’20 Minutes'”, a pour sa part commenté Bernard Marchant, l’administrateur délégué du groupe Rossel, cité dans le texte. “C’est un projet qui s’intègre totalement dans la stratégie de notre groupe, qui vise à gérer et développer des médias leaders d’information capables de s’appuyer sur les opportunités offertes par les nouvelles plate-formes digitales”, a-t-il ajouté en affirmant que le titre “serait, de plus, parfaitement complémentaire avec nos activités existantes en France”.
Début 2013, Rossel avait ainsi fait l’acquisition des activités de presse quotidienne régionale du groupe Hersant Médias dans les régions Champagne-Ardenne et Picardie (“L’Union-L’Ardennais”, “L’Est Eclair”, “Libération Champagne”).
“Si les discussions se concrétisent, nous serions très heureux de voir le groupe Rossel nous rejoindre dans cette belle aventure. Nos deux groupes, qui ont démontré leur savoir-faire dans le domaine de l’information, ont une très forte ambition pour ’20 Minutes'”, a de son côté souligné Louis Echelard, le directeur général du groupe Sipa-Ouest-France.
En cas d’accord entre Rossel et Schibsted, la transaction pourrait être clôturée en octobre 2015.
Lancé en France en 2002 par Schibsted, “20 Minutes” emploie actuellement une centaine de journalistes, sur un total de 200 salariés.
