Macron: le plein effet des réformes sur le chômage « dans un an et demi, deux ans »

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Le président français Emmanuel Macron, qui se livre dimanche soir à sa première grande interview à la télévision française, a estimé que les effets de ses réformes sur le chômage porteraient leurs fruits d’ici deux ans.

« La plénitude des réformes » et leurs effets sur le chômage, « vous les verrez dans un an et demi, deux ans », a affirmé dimanche Emmanuel Macron sur les chaînes TF1 et LCI.

Cinq mois après son entrée en fonction, le président a fait passer une première série de réformes du marché du travail et s’apprête à en adopter une deuxième. Il se livre dimanche soir à sa première grande interview télévisé alors qu’il est en baisse dans les sondages et accusé par une partie de l’opinion publique de multiplier les « cadeaux aux riches ».

Interrogé par trois journalistes sur sa promesse de ramener le chômage à 7% de la population active au cours de son mandat, le président de la République a affirmé « le taux de chômage est en train de progressivement baisser ».

A cette fin, cet ancien ministre de l’Economie a insisté le premier volet de ses réformes, des ordonnances réformant le droit du travail qui ont été combattues sans succès par certains syndicats.

Avec « cette souplesse, cette flexibilité qu’on donne aux entreprises par le dialogue social, en particulier aux petites entreprises pour pouvoir justement recréer de l’emploi », a affirmé M. Macron, vêtu de son désormais classique costume bleu.

Il a également longuement insisté sur la nécessité de mieux former les chômeurs. « Il faut beaucoup plus former les chômeurs », a-t-il insisté, tout en balayant les critiques qui l’accusent d’être un président favorable aux riches au détriment des humbles.

Depuis son élection en mai, Emmanuel Macron, partisan d’une parole présidentielle « rare », n’a donné que cinq interviews, médias français et internationaux confondus. Mais depuis cet été sa popularité a lourdement chuté, passant de 60% d’approbation en juin à 44% en octobre, selon le baromètre Ifop/Fiducial.

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